Ce dispositif expérimental, opérationnel depuis le début de l’année 2017, se poursuivra jusqu'à la fin 2021. Il vient compléter le dispositif déjà en place de l’étiquetage des viandes brutes. Lorsque l’on parle d’information sur l’origine de la viande, on distingue trois phases : la naissance, l’élevage et l’abattage de l’animal.
Si l’animal est né puis a été élevé et abattu dans le même pays, le fabricant peut utiliser le mot "origine" sur l’étiquette. Dans le cas contraire, il doit détailler les pays pour chaque étape. Mais attention, sachez que certains fabricants, pour ne pas avoir à afficher les différents pays, utilisent alors des groupes de pays comme "Union européenne" ou "hors Union européenne", sans plus de précisions.
Ainsi "origine Union européenne" peut vouloir dire que toutes les opérations se sont déroulées dans un même pays européen, comme l’Irlande par exemple. Mais cette mention peut également signifier que les opérations ont été faites dans différents pays, tous membres de l’Union européenne. Par exemple : naissance en Italie, élevage et abattage en France.
Si vous ne trouvez pas cette information, il ne faut pas hésiter à la demander au service consommateurs de l’entreprise concernée puisqu’elle est obligatoire pour les produits contenant plus de 50 % de lait ou 8 % de viande. Mais il faut savoir que ce nouvel étiquetage n’est imposé qu’aux entreprises françaises.
Enfin, l’indication de l’origine de la viande ne fait pas office de label. Elle n’est en rien un gage de qualité et donc aucunement une mention certifiante.