Comment se protéger contre la cybermalveillance ?

Comment se protéger contre la cybermalveillance ?

Virus par messagerie, rançongiciel, mots de passe, téléphone mobile... comment les éviter et se protéger ?




Le site Cybermalveillance.gouv.fr (*) vient de mettre en ligne le 1er volet d'un kit de sensibilisation.

Celui-ci vise à sensibiliser aux questions de sécurité du numérique, à partager les bonnes pratiques dans les usages personnels et, de manière vertueuse, à améliorer les usages dans le cadre professionnel. Il a été réalisé avec les membres du GIP ACYMA (*) et comporte 4 thèmes :

  • l’hameçonnage (phishing),
  • la gestion des mots de passe,
  • la sécurisation des appareils mobiles (téléphones et tablettes),
  • la sécurité des usages personnels et professionnels.
Chaque thème est décliné en différents supports : vidéos, mémos, fiches pratiques et fiches "réflexe", qui s’adressent à tous quel que soit le niveau de connaissance en sécurité du numérique.

> Téléchargez le communiqué de presse

L'hameçonnage (phisching)



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Gérer ses mots de passe

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Sécurité des appareils mobiles


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Sécurité des usages pro-perso



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Distribués sous une licence libre (Etalab 2.0) pour en permettre la plus large diffusion, adaptation et réutilisation, les contenus de ce kit ont été pensés pour être utilisés directement, pour servir de supports à des actions de formation ou pour être intégrés à des initiatives déjà en place ou à créer.






Lancé en octobre 2017, Cybermalveillance.gouv.fr est le dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance, incubé par l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), en copilotage avec le ministère de l’Intérieur et avec le
soutien des ministères de l’Economie et des Finances, de la Justice et du secrétariat d’État chargé du Numérique. Il est à présent piloté par le Groupement d’Intérêt Public (GIP) ACYMA (dossier de presse).

En avril 2018, l'INC a rejoint le GIP ACYMA au sein du collège "utilisateurs" pour contribuer à l'assistance des victimes et à la prévention du risque numérique sur le territoire national.

Le site cybermalveillance.gouv.fr permet à tous les utilisateurs d'établir un diagnostic précis de sa situation, de se mettre en relation avec les spécialistes et organismes compétents proches de chez soi, de s' informer sur les moyens de prévention et de réaction grâce à la mise à disposition d’outils et de publications dispensant de nombreux conseils pratiques (vidéos, articles...).
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Communiqué de presse
07 juin 2018





DES SOINS DENTAIRES, DES LUNETTES ET DES AUDIO-PROTHÈSES SANS FRAIS : UNE RÉALITÉ PROCHE ?





Notre attente d'usager est forte face à la promesse d'Emmanuel Macron d’un « reste à charge 0 », c'est-à-dire sans frais pour les usagers, concernant les prothèses dentaires, les audio-prothèses et les lunettes. Ces trois secteurs génèrent aujourd'hui des restes à charge élevés et de ce fait des renoncements aux soins.

Alors qu'un accord vient d'être finalisé sur le dentaire, avec la signature d'une nouvelle convention entre l'Union nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) et deux syndicats dentaires représentatifs (CNSD et Union dentaire), les négociations sont encore en cours entre les pouvoirs publics et les syndicats d'opticiens ainsi que d'audio-prothésistes.





DE RÉELLES AVANCÉES EN DENTAIRE

Trois paniers de soins seront proposés pour les prothèses dentaires :

- un panier RAC 0, c'est-à-dire sans aucun frais à la charge de l’usager après remboursement par l’assurance maladie obligatoire et sa complémentaire santé,

- un panier à tarifs maîtrisés,

- et un panier à tarifs libres.



Le panier RAC 0 garantit des prothèses esthétiques et de qualité, avec des couronnes céramo-métalliques pour toutes les dents visibles (première pré-molaire incluse).

En outre l'objectif de prévention est assuré avec une revalorisation des soins conservateurs qui restent sans frais pour l'usager.





UNE VIGILANCE LÉGITIME DANS L'OPTIQUE

La Direction de la Sécurité sociale du ministère de la Santé, qui orchestre les négociations, prévoit dans l'offre RAC 0 une certaine variété de montures proposées (50 pour les adultes et 30 pour les enfants), avec la possibilité de dissocier les montures et les verres pour permettre à ceux qui souhaitent choisir d'autres montures de bénéficier néanmoins des verres sans reste à charge. Tous les devis devront inclure une offre RAC 0.



Elle propose par ailleurs d'abaisser le plafond de remboursement des montures à 100 euros dans un premier temps puis à 85 euros à terme. Cette proposition n'est pas acceptable en l'état, sans garantie d'un alignement du plafond de remboursement des montures sur le prix moyen du marché. Cette baisse du remboursement doit aussi être accompagnée d'un engagement des complémentaires santé à maîtriser l’évolution de leurs cotisations.





DES CRAINTES CONCERNANT LES AIDES AUDITIVES

S’il a été obtenu des professionnels des engagements importants en matière de qualité des appareils et d’évaluation des pratiques, les résultats des négociations semblent à ce jour trop maigres s’agissant de l’enjeu essentiel de l’encadrement des prix.



Les retours d’expérience en vie réelle qui remontent de nos associations montrent que peu de porteurs d’audioprothèses ont recours à des réglages au-delà de la première année, alors même qu’ils paient systématiquement une prestation de réglage/suivi sur plusieurs années. Les représentants des usagers soutiennent, depuis le début des négociations, le raccourcissement à un an de cette prestation de réglage/suivi dans le forfait d’achat initial, en laissant ensuite la liberté d'un suivi prolongé dans le cadre d’un forfait renouvelé chaque année pour les usagers qui en ont besoin.





NON AU RISQUE INFLATIONNISTE DES COMPLEMENTAIRS SANTE

La réforme du RAC 0 repose sur des efforts mutuels de tous les acteurs. Mais l’objectif du RAC 0 ne saurait être atteint au prix, paradoxal, d’une surcharge financière pour les usagers via une inflation du montant de leurs primes d’assurance complémentaire santé.

Afin de veiller collectivement à ces points de vigilance dans l’application des nouvelles dispositions négociées, ne serait-il pas temps d’intégrer les représentants des usagers, qui jusqu’à présent n’ont pas été directement impliqués dans les négociations, en créant  un observatoire où ils seraient présents.



Par ailleurs, il est urgent d’intégrer France Assos Santé à toutes les négociations.