l’évolution de la politique familiale depuis 2014

Politique familiale

Le CNAFAL a participé, mardi 12 octobre 2021, à une audition parlementaire où il lui était demandé un retour sur l’évolution de la politique familiale depuis 2014. Nous avons naturellement répondu à cette invitation.

Or, pour être en mesure d’apporter un regard sur l’évolution de la politique familiale, il convenait tout d’abord de s’interroger sur l’effet recherché par la politique familiale. Est-ce une politique qui a pour but de stimuler la natalité ? de réduire les coûts ? ou alors est-ce un outil de cohésion, voire même de justice sociale ?

En fonction de l’angle selon lequel on l’analyse, la réponse ne serait pas nécessairement la même.

Si le CNAFAL n’est pas nataliste et est pour le libre choix assumé des couples à avoir ou non un enfant, il est particulièrement attaché à la Sécurité Sociale en entier, donc à sa sauvegarde. Cette structure qui ne peut être pérenne sans que l’équilibre à long terme de la branche retraite ne soit abordée, tout comme la question de la natalité, entre nécessairement dans le cadre de la réflexion à avoir.

Alors puisque nous étions interrogés sur cette question de la natalité, très objectivement d’un point de vue nataliste, avec une natalité en berne, incapable d’assurer le renouvellement des générations, on ne saurait dire que cette politique soit un franc succès.

D’un point de vue purement budgétaire, plus que de réduction des coûts je préférerais parler de « non dépenses ». Le bilan n’est pas vraiment très brillant : avec une moindre revalorisation des allocations par rapport à l’inflation, avec des milliers de places de crèches non réalisées et plus de 2 Milliards d’euros non dépensés, c’est indéniablement une non dépense budgétaire, … Mais à quel prix ? Ne s’agit-il pas d’une victoire à la Pyrrhus ? En effet, pour le CNAFAL, il s’agit d’économies à courte vue puisque l’argent dépensé dans la famille n’est pas une charge, mais bien au contraire un investissement.

Le CNAFAL se plait à souligner que lensemble des prestations familiales sont « dépensées » et « consommées » sur place, dans l’économie locale et donc ainsi profitent à tous !

Or, de l’aspect purement budgétaire, la politique familiale doit selon nous obéir à des objectifs de justice sociale. Et même si l’on n’est pas convaincu par ce rôle, nul ne peut nier qu’elle est un outil indispensable à la cohésion sociale. Les exemples sont nombreux, mais l’expérience des crèches est flagrante puisque l’on sait qu’en accueillant un enfant à la crèche, on éduque non seulement l’enfant, mais aussi sa famille. Ce rôle est tout particulièrement important pour les enfants dont les parents sont dans les situations les plus précaires ou bien sont d’origine étrangère.

Il faut néanmoins être prudent et ne pas tout rejeter en bloc : il y a eu, pour nous, de bonnes initiatives. Ainsi, la hausse du « complément libre choix de mode de garde » pour les familles monoparentales était à saluer, ainsi que la modulation des allocations familiales selon le revenu du foyer.

Même si le bilan de cette réforme est ambivalent, des points forts apparaissent comme des acquis auxquels le CNAFAL a souscrit. Pour nous, la modulation du montant des allocations familiales en fonction des ressources a représenté un véritable tournant de la politique familiale ! Tournant porteur d’un message politique fort puisqu’auparavant la non corrélation des allocations familiales avantageait les familles nombreuses issues des hauts revenus.

Cette modulation nous apparaissait donc comme un outil pertinent de justice sociale, les montants non versés devant ainsi être redistribués aux familles des classes populaires ou moyennes. Hélas, nous avons vu que ça n’a pas été exactement le cas. Contrairement à beaucoup d’autres mouvements familiaux, le CNAFAL ne rejette pas l’idée, loin de là, mais en critique l’exécution. Par décence, nous ne mentionnerons même pas la question des APL qui est un sujet connexe, mais ô combien lourd de conséquence.

Malheureusement, ces mesures ne suffisent à faire oublier que, depuis 2014, les politiques familiales ont tendance, malgré quelques mesures de saupoudrage catégoriel, à produire une stagnation des revenus sociaux des couches moyennes basses de la population qui sont justement celles qui devraient bénéficier le plus d’une aide ambitieuse.

Nous avons également été interrogés sur la question de l’allongement du congé paternité. Le CNAFAL est, depuis très longtemps, favorable au congé de paternité et donc bien évidemment favorable à son allongement. Objectivement, le sujet fait largement consensus.

Pour aller plus loin, nous sommes surtout favorables à une évolution des congés parentaux sur le modèle suédois qui permettrait à tous, homme ou femme, de prendre pleinement sa place auprès de son enfant. Or, ce modèle suppose aussi une véritable indemnisation et on ne peut guère parler du congé paternité et du modèle suédois sans aborder la « Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) ». Sur ce sujet, force est de constater que le compte n’y est pas et que les montants de cette prestation sont grossièrement insuffisants.

Interrogés sur la question de la crise sanitaire et des mesures de soutien aux familles, nous avons expliqué qu’il était bien difficile, pour l’instant, de mesurer l’impact des mesures prises durant la crise sanitaire : elles avaient le mérite d’exister. Mais on voit également bien à la lumière tant des dernières études que de notre présence de fond sur le terrain et sans verser dans le misérabilisme, que la précarité est endémique pour beaucoup de familles !

Il y a sur le terrain une véritable peur du basculement, du déclassement et peut-être pouvons-nous y voir l’une des causes de certains mouvements sociaux qu’a connu notre pays. Bref, il ne faut pas grand-chose pour qu’une famille bascule dans la pauvreté. L’augmentation du prix du gazole, de l’énergie, une facture non mensualisée ou un prélèvement rejeté, cela se traduit par des difficultés importantes pour honorer son loyer.

A cet égard, le nombre d’expulsions locatives prononcées ces derniers mois dans les organismes HLM est préoccupant, car elles touchent en grande majorité des familles précaires qui vivent la plupart du temps d’allocations sociales. Or, l’offre de logements d’urgence après expulsion est malheureusement extrêmement limitée. De plus, le confinement a amené une disparition des points d’accueil physique et il nous apparaît indispensable de souligner qu’une partie non négligeable de la population souffre d’illectronisme… voire d’illettrisme.

Dans ce contexte, plus que les aides aux familles, c’est bien souvent les proches, les amis, les familles qui ont joué le rôle d’amortisseur social qu’aurait dû jouer l’État.

Interrogés sur l’intermédiation financière du versement des pensions, nous avons rappelé que le CNAFAL est bien évidemment extrêmement favorable à l’intermédiation financière du versement des pensions alimentaires. Il considère également que les sanctions à l’égard du parent défaillant devraient être renforcées et une publicité sur les devoirs du père, comme de la mère, devraient être effectuée à chaque naissance.

De même, les devoirs des parents à l’égard des enfants, la protection de l’enfance, les organismes de soutien devraient faire l’objet d’une information annuelle à partir des classes de seconde ; il nous parait pertinent de rappeler les droits et devoirs de chacun !

Le CNAFAL rappelle que l’on estime que 30 à 40 % des pensions alimentaires ne sont pas payées. Devant de tels chiffres, nous sommes amenés à penser que la contrainte judiciaire (anciennement contrainte par corps) pour le parent défaillant devrait être possible en cas de récidive. N’oublions jamais que la pension alimentaire ne profite qu’aux enfants !

Pour ce qui est du bilan, il faut bien reconnaître que l’on manque quelque peu de recul pour déjà tirer des conclusions de cette intermédiation.

Le CNAFAL est pour l’octroi d’une véritable allocation familiale dès le premier enfant : l’intérêt d’une telle mesure faciliterait la garde d’enfant, la recherche d’un emploi ou d’une formation qualifiante pour les femmes sans emploi et pour certaines, une sortie progressive de la misère.

De plus, un effort important devrait être envisagé sur les femmes ayant un revenu inférieur à 1500 euros, ainsi que sur les classes moyennes et populaires.

La lecture de l’étude de l’INSEE « https://www.insee.fr/fr/statistiques/4982628 » nous semble particulièrement éclairante.

Pour le CNAFAL, il ne saurait y avoir de véritable politique familiale sans moyens et, quels que soient les objectifs recherchés – natalité, cohésion ou justice sociale – ceux-ci ne peuvent se faire sans un engagement massif des pouvoirs publics pour permettre à la branche de dépenser l’argent qui est légitimement le sien.

On ne saurait parler de politique sociale et faire l’économie d’une injection massive de moyens sur les ménages des classes moyennes et populaires.

Le CNAFAL

 

CREDIT Ces dernières périodes de confinement ont été propices à la multiplication d’arnaques téléphoniques de la part d’individus malveillants.

L’ASF et des associations de défense des consommateurs lancent un appel à la vigilance

L’ASF et des associations de défense des consommateurs lancent un appel à la vigilance

Ces dernières périodes de confinement ont été propices à la multiplication d’arnaques téléphoniques de la part d’individus malveillants. Les établissements financiers membres de l’ASF et des associations de défense des consommateurs (Adéic, AFOC, ALLDC, CNAFAL, CNAFC, CSF, CNL et Indecosa CGT) souhaitent tirer la sonnette d’alarme et sensibiliser les consommateurs sur ces pratiques de plus en plus rodées et difficiles à détecter.

La fraude aux faux courtiers est de grande envergure : en trois ans (de 2018 à 2020), les établissements membres de l’ASF ont identifié 2 038 fraudes pour un montant d’environ 43 Millions d’€[1].

Il s’agit d’une nouvelle forme d’escroquerie qui a vu le jour depuis quelques années. Les consommateurs, titulaires d’un ou plusieurs crédits à la consommation se font démarcher par un soi-disant « courtier spécialisé » qui leur promet d’obtenir une offre de rachat à un taux très attractif.

Ces escrocs se font passer pour des courtiers spécialisés au nom connu du grand public. Ils sont en réalité en quête des données personnelles de l’emprunteur potentiel qu’ils réutiliseront ensuite pour souscrire un crédit auprès d’un autre établissement en son nom. Le consommateur se retrouve alors redevable d’un crédit supplémentaire alors même que ses anciens crédits ne sont pas remboursés, car le « faux courtier » a détourné les fonds à son profit.

Dans ce contexte, les établissements de crédit membres de l’ASF et les huit associations de consommateurs signataires rappellent aux consommateurs un certain nombre de précautions à prendre (cf. encadré). Ces précautions minimales pourraient permettre de réduire notablement les cas de fraude dont sont victimes les consommateurs et les établissements prêteurs.

Arnaque aux faux courtiers : soyez vigilants !

  • Soyez vigilants et méfiez-vous toujours d’offres trop alléchantes ! Un taux d’intérêt très bas ou encore un accès au crédit sans conditions doivent vous mettre la puce à l’oreille.
  • Ne transférez jamais les fonds reçus de la part d’un établissement financier à un courtier ou à quiconque. En cas de doute, contactez l’établissement qui vous a versé les fonds (et pas le courtier) en utilisant les coordonnées publiques que vous trouverez sur son site internet.
  • Afin de vérifier la réalité de l’offre, prenez toujours contact avec la société de la personne qui vous a démarché en utilisant les coordonnées publiques que vous trouverez sur son site internet.
  • Privilégiez le contact direct avec l’établissement prêteur.
  • Vous pouvez également consulter les listes noires tenues et régulièrement mises à jour par les autorités de contrôle comme par exemple : https://www.abe-infoservice.fr/liste-noire/listes-noires-et-alertes-des-autorites

Contacts Presse

Harmonie Benedetti, Communication et Relations Institutionnelles 07 72 35 76 46

Isabelle Bouvet, assistante 06 07 84 31 91

L’ASF (Association française des Sociétés Financières) regroupe l’ensemble des établissements spécialisés : quelque 270 adhérents pour près de 279 milliards d’euros d’encours, soit près de 20% du total des crédits à l’économie du secteur privé français.

Les activités des membres de l’ASF sont multiples : financement des entreprises et des professionnels (financement des investissements d’équipement et des investissements immobiliers : crédit-bail, mobilier et immobilier, financements classiques à court, moyen et long terme), financement des particuliers (crédit à la consommation et au logement), services financiers (affacturage et cautions), services d’investissement (ensemble des métiers relatifs aux titres et titrisation).


[1] Sur un échantillon de 7 établissements adhérents de l’ASF, représentant environ la moitié du marché des prêts personnels pour les établissements spécialisés.

Le CNAFAL

 Les établissements financiers membres de l’ASF et des associations de défense des consommateurs (Adéic, AFOC, ALLDC, CNAFAL, CNAFC, CSF, CNL et Indecosa CGT) souhaitent tirer la sonnette d’alarme et sensibiliser les consommateurs sur ces pratiques de plus en plus rodées et difficiles à détecter.

La fraude aux faux courtiers est de grande envergure : en trois ans (de 2018 à 2020), les établissements membres de l’ASF ont identifié 2 038 fraudes pour un montant d’environ 43 Millions d’€[1].

Il s’agit d’une nouvelle forme d’escroquerie qui a vu le jour depuis quelques années. Les consommateurs, titulaires d’un ou plusieurs crédits à la consommation se font démarcher par un soi-disant « courtier spécialisé » qui leur promet d’obtenir une offre de rachat à un taux très attractif.

Ces escrocs se font passer pour des courtiers spécialisés au nom connu du grand public. Ils sont en réalité en quête des données personnelles de l’emprunteur potentiel qu’ils réutiliseront ensuite pour souscrire un crédit auprès d’un autre établissement en son nom. Le consommateur se retrouve alors redevable d’un crédit supplémentaire alors même que ses anciens crédits ne sont pas remboursés, car le « faux courtier » a détourné les fonds à son profit.

Dans ce contexte, les établissements de crédit membres de l’ASF et les huit associations de consommateurs signataires rappellent aux consommateurs un certain nombre de précautions à prendre (cf. encadré). Ces précautions minimales pourraient permettre de réduire notablement les cas de fraude dont sont victimes les consommateurs et les établissements prêteurs.

Arnaque aux faux courtiers : soyez vigilants !

  • Soyez vigilants et méfiez-vous toujours d’offres trop alléchantes ! Un taux d’intérêt très bas ou encore un accès au crédit sans conditions doivent vous mettre la puce à l’oreille.
  • Ne transférez jamais les fonds reçus de la part d’un établissement financier à un courtier ou à quiconque. En cas de doute, contactez l’établissement qui vous a versé les fonds (et pas le courtier) en utilisant les coordonnées publiques que vous trouverez sur son site internet.
  • Afin de vérifier la réalité de l’offre, prenez toujours contact avec la société de la personne qui vous a démarché en utilisant les coordonnées publiques que vous trouverez sur son site internet.
  • Privilégiez le contact direct avec l’établissement prêteur.
  • Vous pouvez également consulter les listes noires tenues et régulièrement mises à jour par les autorités de contrôle comme par exemple : https://www.abe-infoservice.fr/liste-noire/listes-noires-et-alertes-des-autorites

Contacts Presse

Harmonie Benedetti, Communication et Relations Institutionnelles 07 72 35 76 46

Isabelle Bouvet, assistante 06 07 84 31 91

L’ASF (Association française des Sociétés Financières) regroupe l’ensemble des établissements spécialisés : quelque 270 adhérents pour près de 279 milliards d’euros d’encours, soit près de 20% du total des crédits à l’économie du secteur privé français.

Les activités des membres de l’ASF sont multiples : financement des entreprises et des professionnels (financement des investissements d’équipement et des investissements immobiliers : crédit-bail, mobilier et immobilier, financements classiques à court, moyen et long terme), financement des particuliers (crédit à la consommation et au logement), services financiers (affacturage et cautions), services d’investissement (ensemble des métiers relatifs aux titres et titrisation).


[1] Sur un échantillon de 7 établissements adhérents de l’ASF, représentant environ la moitié du marché des prêts personnels pour les établissements spécialisés.

Le CNAFAL

 

Que se passe-t-il pour le site gérant la liste d’opposition au démarchage ?

Que se passe-t-il pour le site gérant la liste d’opposition au démarchage ?

FAQ :

1/ Rappel du principe de Bloctel 

  • pour les consommateurs :

Bloctel (www.bloctel.gouv.fr) est le service gérant la liste d’opposition au démarchage téléphonique. Il permet aux consommateurs de ne plus être démarchés par un professionnel avec lequel ils n’ont pas de relations contractuelles.

Attention, le professionnel est dispensé de consulter la liste d’opposition si une relation contractuelle le lie au consommateur ou si la prospection concerne un des cas suivants : la vente de journaux, de périodiques ou de magazines, pour les instituts d’études, de sondages ou une association à but non lucratif.

L’inscription est gratuite pour les consommateurs.

Les articles L.223-1 et suivants du Code de la consommation encadrent le dispositif de Bloctel.

En cas de réclamation, le consommateur peut écrire aux services de Bloctel, si malgré son inscription et les principes ci-dessus, une entreprise l’a démarché.

  • pour les professionnels :

Les professionnels doivent, avant toute opération de démarchage téléphonique, s’assurer auprès du service Bloctel que les consommateurs qu’il entend prospecter ne sont pas inscrits sur la liste.

Si une campagne de prospection commerciale dure plus de 30 jours, le professionnel doit vérifier auprès de Bloctel que les consommateurs ne se sont pas inscrits entre-temps sur la liste.

2/ Quelle est la situation actuelle ?

Depuis début octobre, la presse s’est inquiétée du fait que le site de Bloctel ne fonctionnait plus.  S’agit-il d’une panne ?

3/ Quid ?

La DGCCRF nous a annoncé que, depuis le 30 septembre, il y a eu un changement de concessionnaire qui a donné lieu à des opérations de maintenance. Depuis cette date et jusqu’à courant novembre 2021, des interventions techniques sont prévues sur le site. De ce fait, le site n’est actuellement plus en état de marche. Le nouveau concessionnaire opère un basculement et une phase de migration des données.

4/ Quelles sont les conséquences pour les consommateurs ?

L’ensemble des consommateurs déjà inscrits sur Bloctel sont couverts et protégés. Mais d’autres inscriptions ne sont actuellement plus possibles.

Le service de réclamation pour les consommateurs ne fonctionne que via un numéro spécial le 01 73 26 81 45 (du lundi au vendredi, hors jours fériés de 08h00 à 17h00 – Prix d’un appel vers un numéro fixe – suivant opérateur).

5/ Quelles sont les nouveautés avec ce nouvel opérateur ?

La DGCCRF nous a informés que les tarifs d’inscription des entreprises sont désormais moins chers. Le coût était en effet un frein pour que les entreprises puissent accéder au service et respectent le principe de la liste d’opposition.

Selon la DGCCRF, le modèle de fonctionnement du nouveau concessionnaire Worldline apparaît plus souple.

6/ Quel sera le plus de Worldline étant donné les problèmes d’efficacité de l’ancien opérateur et y aura-t-il plus de personnel dédié ?

Apparemment il y aura plus de salariés qui géreront le site de Bloctel, ce qui pourrait influer sur la qualité du service Bloctel.

Cependant les associations de consommateurs, comme les consommateurs eux-mêmes, sont désormais impatients et attendent que ce nouveau service soit bel et bien efficace !

Pour rappel, lors des avis donnés par le CNAFAL sur le démarchage téléphonique, notre position est de prôner son interdiction, sauf consentement exprès du consommateur.  

Le CNAFAL

 

Les clés de la laïcité sur LCP

Les clés de la laïcité: En savoir plus sur le programme de LCP. Le principe de réalisation "Clés de la Laïcité", associé à une écriture simple et illustré par des exemples, permet une approche dépassionnée de la laïcité afin de l'expliquer tout en la replaçant dans notre époque et son actualité

CI-DESSUS LE LIEN VERS LA VERSION LONGUE 

ci-dessous la version courte

 


 

Prévenir le diabète : ressources pédagogiques inc

 

Prévenir le diabète : ressources pédagogiques


A l'occasion de la 10ème édition de la Semaine nationale de prévention du diabète (du 24/09 au 1/10), l'INC propose un dossier pédagogique pour mieux connaitre et aborder les problématiques liées à la consommation excessive de sucre et les conséquences pour la santé.

 

Comprendre, permet de mieux lutter contre cette "épidémie silencieuse" qui n'est pas une fatalité dès lors que l'on adopte un mode vie équilibré au quotidien. 

 

 

1 - REVISER EN CLASSE LES NOTIONS D'EQUILIBRE ALIMENTAIRE OU CALCULER LES APPORTS NUTRITIONNELS

Exercices de maths, sciences et d'instruction civique (niveau primaire et collège).

 

Activités physiques et santé :
un peu de statistiques

Alimentation et sport

 

Niveau scolaire : 5ème, 4ème, 3ème

Discipline : Mathématiques

 

Niveau scolaire : 5ème, 4ème, 3ème

Discipline : Sciences

Epidémie d'obésité

La notion d'équilibre alimentaire (sur un repas, sur une journée, sur une semaine)

 

Niveau scolaire : 5ème, 4ème, 3ème

Discipline : SVT

 

Niveau scolaire : CE2

Discipline : Instruction civique et morale

 

 

2 - DECRYPTER LES EMBALLAGES ALIMENTAIRES OU MIEUX CHOISIR SON JUS DE FRUITS

Vidéos pédagogiques qui fournissent des explications et des recommandations.

 

Comment choisir son sucre ? Les jus de fruits : du sucre ou des fruits ?
Ados : des conseils pour une meilleure alimentation Comment lire l'étiquetage nutri-score sur les emballages alimentaires ?

 

 

3 - UTILISER LES OUTILS PEDAGOGIQUES EVALUES PAR LA PEDAGOTHEQUE DE L'INC

Guides, jeux et outils éducatifs sur les thèmes de l'alimentation, du sport, de la santé et du plaisir ! 

 

Manger, bouger pour ma santé : cycles 1 et 2 de l'école primaire Le jeu du self - Quels choix pour ma santé ?

 

Bien manger - Plaisir et équilibre Bien manger, bien grandir...

 

Pour en savoir plus

- consultez le site de la Fédération Française des Diabétiques,

- faites le test pour vous renseigner sur les prédispositions au diabète,

- visionnez la vidéo sur le diabète et les risques cardiovasculaires

 

Audrey "Je consomme régulièrement du rosé pamplemousse, comme il y a moins d’alcool, c’est moins dangereux pour la santé non ?".



Et bien non Audrey ! Ce type de boisson à base d’alcool et de jus, ou de sirop, est tout aussi dangereux pour la santé qu’une autre boisson alcoolisée.

 

Ce que l’on appelle des premix, ce sont des mélanges d'alcool et de jus de fruits, ou d’alcool et de boissons très sucrées du type sodas, destinées à couvrir le goût de l'alcool. Il peut s’agir de vins aromatisés, comme le blanc pêche ou le rosé fraise.

 

Alors pourquoi limiter sa consommation de premix ?

 

Premièrement, parce que ces boissons sont alcoolisées. Deuxièmement, parce que les premix contenant du vin, par exemple, sont généralement élaborés à partir de vin étranger, et/ou de moins bonne qualité, mélangés à des boissons sucrées pour écouler les stocks des producteurs. Enfin, le sucre présent dans ces boissons est lui aussi mauvais pour la santé.

 

De plus, comme les prix sont extrêmement bas, le marketing de ces produits attire surtout les jeunes adultes. Les distributeurs de premix n’hésitent pas, par exemple, à faire tester gratuitement leurs produits lors de soirées publicitaires. Certaines marques vont jusqu’à payer des influenceurs pour faire la publicité de leur boisson sur les réseaux sociaux. Or ces médias ciblent en grande partie les mineurs et les jeunes adultes. Malheureusement, cela favorise le binge drinking, c’est-à-dire une consommation excessive et rapide d’alcool, et conditionne des usages qui peuvent conduire à la dépendance chez les plus jeunes.

 

C’est donc pour dissuader les jeunes consommateurs, qu’en 2019, le parlement a voté l'instauration d'une taxe sur les "premix" à base de vin. La taxation des "premix" à base d’alcool fort existait déjà à hauteur de 11 euros par décilitre d'alcool pur, mais les "premix" à base de vin étaient jusqu'alors exonérés.

 

La loi fixe donc maintenant une taxation de 3 euros par décilitre d'alcool pur, pour ces boissons à base de vin. ou vin aromatisé  Car la fiscalité permet l’augmentation des prix de l’alcool et en diminue ainsi l’attractivité.

 

Enfin, bien sûr, rappelez-vous, comme c’est indiqué sur les bouteilles, que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération !

 

 

En résumé :

 

  • alcool de mauvaise qualité + sucre = mauvais pour la santé,
  • les marques de premix visent les jeunes,
  • risques : binge drinking = consommation excessive et rapide d’alcool et dépendance,
  • taxation de 3 euros par décilitre d’alcool pur.

 


Dans mon supermarché, je vois beaucoup de produits frais sous plastique, même des fruits et légumes bios". Cela n’est-il pas mauvais pour l’environnement

Etienne : "Dans mon supermarché, je vois beaucoup de produits frais sous plastique, même des fruits et légumes bios". Cela n’est-il pas mauvais pour l’environnement ?".



Malheureusement si Etienne ! Nous trouvons encore beaucoup de produits emballés, voire sur-emballés dans les rayons des supermarchés. Comme vous l’avez souligné, c’est un problème écologique, mais cela coûte aussi plus cher au consommateur !

 

D’après une enquête menée en 2020 par Famille Rurales, 78 % des produits bio vendus dans les enseignes discount, et 57 % de ceux vendus en hyper/supermarchés font l’objet d’un "suremballage". Il s’agit par exemple de pommes en barquettes ou de fruits et légumes vendus à l’unité sous plastique…

 

Cela entraine une production de déchets inutiles. Ces déchets sont source de pollutions. La plupart ne sont ni recyclables ou ni recyclés.

 

Alors que très souvent, il ne servent à rien ! Ni d’un point de vue sanitaire, ni pour la conservation des aliments, sauf pour les plus fragiles, comme par exemple, les petits fruits rouges. L’emballage des fruits et légumes n’est pas une obligation, y compris en bio.

 

Alors quel est son véritable intérêt ?

 

Il n’y en a généralement pas pour vous. L’emballage à l’unité ou par lot permet en revanche aux professionnels d’indiquer un prix au "paquet" et non plus au kilo, rendant toute comparaison impossible. Par exemple, un lot de 4 pommes peut afficher un prix de 1,99 € et donner l’impression d’être au même prix que les pommes en vrac voisines, affichées à 1,99 €/kg. Or il n’en est rien ! Le lot pèse souvent moins de 1 kilo ! Il revient finalement à 2,49 €/kg pour un lot de 800 g soit 25 % plus cher !

 

La loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire prévoit, à compter de 2022, l’interdiction de présenter à la vente des fruits et légumes frais non transformés avec un emballage contenant du plastique. A l’exception des lots de 1,5 kilogramme ou plus et des fruits et légumes les plus fragiles.

 

Pour les plus fragiles, l’interdiction entrera progressivement en vigueur les années qui suivent.

 

 

En résumé :

 

  • dans les magasins discount : 78 % de produits bios sont sur-emballés et 57 % de produits bios sur-emballés dans les Super/Hyper marchés,
  • emballage = pollution + surcoût,
  • les emballages ne protègent pas du covid,
  • achetez en vrac.

 


Consomag

 

Mon agence de voyage a annulé mon séjour au Portugal à cause du Covid. J’ai un avoir, mais je souhaite un remboursement INC

 


Jules : "Mon agence de voyage a annulé mon séjour au Portugal à cause du Covid. J’ai un avoir, mais je souhaite un remboursement, est-ce que cela est possible ?".



Et bien oui Jules ! Sachez, qu’en tant que voyageur, vous avez des droits ! Vous pouvez donc, sous certaines conditions, demander un remboursement à la place de votre avoir !

 

L’ordonnance du 25 mars 2020 permettait jusqu’ici aux voyagistes d’imposer des avoirs aux voyageurs en cas d’annulation due au Covid-19. Ces avoirs n’étaient remboursables qu’au bout de 18 mois. Et cela pour tous les voyages à forfait annulés entre le 1er mars et le 15 septembre 2020, par l’opérateur, ou le consommateur.

 

Mais cela est-il toujours valable ?

 

Non. Cette ordonnance visant à protéger les professionnels pendant la crise du Covid-19, n’est plus applicable depuis le 16 septembre 2020. Ce sont les dispositions du code du tourisme qui s’appliquent de nouveau. En cas d’annulation par l’agence de voyage pour des circonstances exceptionnelles et inévitables, le consommateur a TOUJOURS droit à un remboursement en euros/espèces, versé au plus tard 14 jours après la résolution du contrat.

 

Si vous souhaitez obtenir un remboursement en euros/espèces, nous vous conseillons de faire valoir votre droit auprès de l’agence.

 

Alors de quelle façon procéder pour demander ce remboursement ?

 

Tout d’abord, conservez toutes les preuves des contrats que vous avez conclus avec les agences de voyages et les compagnies aériennes pour faire valoir vos droits. Vous pourrez ainsi prouver vos dates de voyage, les prestations que vous aviez achetées et leurs montants.

 

Pensez à imprimer ces justificatifs ou à en faire des copies, et gardez les originaux. Envoyez ensuite à l’agence une demande de réclamation, par courrier recommandé avec avis de réception.

 

Si vous n’obtenez pas satisfaction, sachez que vous pouvez saisir le Médiateur Tourisme et Voyage. Le médiateur est compétent dès que votre demande est restée deux mois sans réponse, ou si vous avez reçu une réponse négative. Vous disposez d’un an à compter de votre réclamation pour le saisir.

 

Enfin, sachez que pour les vols "secs" au départ de l’Union européenne, ou pour les vols au départ de l’étranger vers l’Union européenne, à bord d’une compagnie européenne, le règlement européen s’applique. Le remboursement sous 7 jours est la règle. Donc, si une compagnie aérienne a annulé votre vol, et qu’elle fait pression pour vous rembourser sous forme d’avoir, envoyez, de la même façon, une lettre de réclamation.

 

 

En résumé :

 

  • annulation de votre séjour à cause du Covid = remboursement en euros + animation billets de banque,
  • faites valoir votre droit pour obtenir un remboursement en euros/espèces,
  • conservez les originaux de vos justificatifs : mail, billet, factures + lettre recommandée avec accusé de réception,
  • site internet du Médiateur Tourisme et Voyage : www.mtv.travel en cas de non réponse ou en cas de litige (si le professionnel est adhérent à la médiation),
  • annulation d’un vol européen par une compagnie européenne = remboursement en espèces / liquidité/euros.

 

Consomag

"J’ai entendu parler de l’arnaque au chèque. De quoi s’agit-il ?". INC



 

"J’ai entendu parler de l’arnaque au chèque. De quoi s’agit-il ?".



L’arnaque au chèque est une technique de vol qui se développe depuis quelques années. Les escrocs qui emploient cette technique utilisent des chéquiers volés ou des chèques falsifiés.

 

Même si nous utilisons de moins en moins le chèque pour nos transactions quotidiennes, ce moyen de paiement continue de faire l’objet de fraudes, notamment dans le cadre de vente entre particuliers. Ce type d’arnaque progresse, avec l’essor des réseaux sociaux, qui permettent une approche plus directe des victimes.

 

Mais alors comment un escroc arrive-t-il à vous voler de l’argent grâce à un chèque ?

 

Il existe différentes méthodes :

 

  • le fraudeur peut, par exemple, vous contacter, suite à une annonce que vous avez passé sur Internet pour vendre un bien. Il vous envoie ensuite un chèque pour régler son achat. Mais le montant de ce chèque est supérieur au prix du bien. L’escroc prétexte alors une erreur et vous demande de lui restituer la différence. Il exige expressément un virement ou un transfert d’espèces.

Mais bien sûr ce chèque est un faux ! Quelques jours plus tard, votre banque vous appelle : le chèque ne peut être encaissé et l’argent que vous avez envoyé est définitivement perdu !

 

  • deuxième cas de figure : le fraudeur peut également se faire passer pour un employeur qui vous annoncera à distance que vous êtes recruté, en vous versant un chèque pour acheter votre matériel professionnel. Il prétextera ensuite un changement de décision quant au recrutement pour exiger le remboursement des sommes frauduleuses.

Alors comment éviter ce genre d’arnaque ?

 

N’encaissez jamais un chèque contre du liquide, et n’acceptez jamais un chèque d’un montant supérieur à la transaction. Enfin, si vous pensez être victime de cette arnaque, contactez immédiatement votre banque pour signaler et contester l’opération frauduleuse. Faites également opposition et déposez une plainte auprès des services de police ou de gendarmerie.

 

Notez qu’il est indispensable de conserver tous les documents en votre possession comme les échanges de mails, afin de faciliter la procédure.

 

De même, ne vous précipitez pas pour conclure une affaire en ligne, et bien sûr, méfiez vous des offres ou propositions trop alléchantes.

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Vous êtes inscrit à une salle de sport et vous souhaitez connaître les mesures et précautions à prendre avant de vous engager.

 

Vous rencontrez un litige avec votre salle de sport et vous souhaitez être informé de vos recours.

 

Vous vous posez des questions sur le covid, le pass sanitaire et leurs impacts sur votre contrat.

 

Pour vous inscrire ou si vous rencontrez des difficultés avec votre salle de sport ou centre de remise en forme, consultez les fiches pratiques ci-dessous.

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Les salles de sport et centres de remise en forme : que faire en cas de litiges ?

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