Alors que de nombreux pays européens rejettent les OGM et en ont interdit la culture sur leur territoire,...




Alors que de nombreux pays européens rejettent les OGM et en ont interdit la culture sur leur territoire, les acteurs de l’agrochimie tentent à nouveau de faire une percée dans l’Union européenne pour introduire des produits OGM issus de nouvelles techniques de sélection.

Leur but : faire accepter qu’il ne s’agit pas d’OGM. Ce qui conduirait à les exclure du cadre juridique en vigueur réglementant les OGM. De facto, ils ne seraient pas soumis aux obligations d’étiquetage et d’évaluation des risques et se retrouveraient très vite dans nos champs et nos assiettes.

C’est pourquoi nous devons nous mobiliser et ne pas céder à la pression des industriels et des Etats-Unis !


Je signe la pétition

Prochainement, la Commission européenne se prononcera sur le statut de ces nouveaux OGM. Mais les entreprises qui commercialisent des OGM ainsi que les Etats-Unis exercent sur elle une pression forte afin qu’elle exclue de la réglementation OGM les produits issus des nouvelles techniques de manipulation génétique.

Les décideurs politiques français et européens doivent assumer leurs responsabilités et protéger notre environnement et notre santé. Vous pouvez agir en leur demandant de faire appliquer pleinement la réglementation.

Merci à tous pour votre soutien,

Suzanne,
chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France
GREENPEACE

Financements de l’économie sociale, attention danger !


Financements de l’économie sociale, attention danger !

La mise en œuvre de la réforme territoriale entraïne des baisses de financements significatifs voire catastrophiques concernant les politiques sociales des départements, des régions et des collectivités locales.
Elles mettent en péril le maintien de l’emploi, voire la survie de nombreuses structures de l’ESS qui s’inquiètent de la volonté de ces collectivités de se défausser de certaines de leurs obligations.
Ces coupes budgétaires touchent au financement de structures impliquées dans l’action sociale, médico-sociale ou de l’insertion mais aussi des acteurs de l’éducation populaire et de l’entretien du lien social sur les territoires.
Dernier épisode en date relevé par Chorum Cides (Chorum Initiatives pour le Développement de l’Economie Sociale) : le Conseil régional d’Ile-de-France a voté, le 7 avril, la fin du dispositif des Emplois tremplin d’insertion. Ce dispositif, créé il y a dix ans avait permis de créer sur la seule année 2015, 2578 postes dans des entreprises d’insertion pour des jeunes en difficulté et très peu qualifiés. Une mesure qui devrait générer 4 millions d’économie pour la Région au détriment « de milliers de personnes en difficulté qui n’auront même plus cette possibilité de réinsertion, mais également des centaines de structures d’insertion qui risquent de fermer leurs portes », selon la Fnars, le Coorace et Emmaüs France.
Ces derniers mois de telles annonces se sont multipliées, principalement de la part des conseils départementaux. En Essonne, le Conseil départemental continue son bras de fer avec une douzaine de réseaux associatifs du social et médico-social réunis en Interfédérale qui contestent l’échelonnement sur cinq ans de la dette contractée auprès de centaines d’associations.
En Seine et Marne, ce sont Cultures du cœur et RESO 77 qui ne vont plus recevoir aucune subvention. RESO 77 qui regroupe presque toutes les associations du secteur sanitaire et social a le Conseil Départemental comme membre fondateur !?
Dans le Puy-de-Dôme, le Conseil départemental souhaite réduire d’un tiers le nombre de chantiers d’insertion aidés.
Dans le Nord, le plan d’économie de 100 millions annoncé par le département inflige une baisse de financement au secteur de l’insertion, de l’action sociale et la prise en charge du handicap.
Dans le Bas-Rhin, l’hébergement d’urgence, devrait subir une baisse de 10 % des financements.
Dans la plupart des cas de coupe budgétaire, les acteurs de l’ESS concernés ont été mis devant le fait accompli par la collectivité. Dans le Nord, par exemple, les associations ont découvert qu’elles perdraient 10 % de leur enveloppe lors de la présentation du projet de budget fin décembre.
Que dire également des communes et intercommunalités qui reprennent en gestion directe les services d’accueil éducatif créés par les associations pour répondre aux besoins exprimés par les populations sur les territoires ? Parce que la dimension éducative réglementée coüte trop cher et peu importe l’avenir des associations qui ont à gérer financièrement la suppression des emplois qui ne sont pas repris par ces nouveaux « opérateurs » en direct.
La fin de la clause de compétence générale instituée par la loi NOTRE, accentue cette inclination de certaines collectivités à se défaire de missions au prétexte qu’elles ne font plus partie de leurs compétences obligatoires. En Moselle, par exemple, le Conseil départemental a émis l’hypothèse de tirer un trait sur sa politique d’insertion au prétexte que depuis la réforme des aides au poste, début 2015, l’Etat avait repris la main.
La réforme territoriale ne brille pas par sa clarté (…) et offre de la latitude aux collectivités qui cherchent à répondre à un électorat qui, dans un contexte de fortes tensions, est tenté de croire qu’on en fait trop sur les aides sociales.
Collectivement, Mouvement associatif (tous secteurs confondus) et citoyens, nous devons réapproprier tous les outils pour influencer le processus de décision politique afin de créer les conditions d’une véritable co-construction des politiques publiques et d’une démocratie plus participative privilégiant la solidarité qui, historiquement, la fonde.

Manuel Messey

23 solutions pour le droit à l'éducation avec SOLIDARITE LAÏQUE

12 avril 2016
EduquéEs aujourd'hui, plus libres demain
23 solutions pour le droit à l'éducation
Comment bien travailler si on a le ventre vide ? Ecrire quand on est trois sur une même chaise ? Et faire ses devoirs sans lumière ? Découvrez nos réponses en vidéo et partagez-la pour soutenir la campagne « Pas d’Education, Pas d’Avenir ! »
Portée par Solidarité Laïque et la Ligue de l'enseignement, « Pas d’Education, Pas d’Avenir ! » vous propose de choisir parmi 23 initiatives originales qui peuvent concrètement changer la situation des enfants et des jeunes. Des projets portés par des citoyens de tous âges convaincus que l’éducation est une clé pour changer le monde… à condition de commencer par des détails qui font parfois toute la différence !
Découvrez comment ces 23 projets
peuvent changer le monde

AFRIQUE DE L'OUEST AVEC SOLIDARITE LAÏQUE


5 avril 2016
EduquéEs aujourd'hui, plus libres demain
Afrique de l'Ouest : dix ans de mobilisation !

Pour son dixième anniversaire, notre programme fête 380 projets concrets en faveur du droit à l’éducation. Retour sur une aventure qui a fédéré plus de 160 partenaires.
L’histoire a commencé il y a dix ans et n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis. En 2005, 34 organisations issues des sociétés civiles béninoise, burkinabè, malienne, nigérienne, sénégalaise et française s’étaient rassemblées face au même constat : si de plus en plus d’enfants vont à l’école en Afrique de l’Ouest, la qualité de l’éducation continue à faire défaut. Leur objectif est triple : améliorer le système éducatif, renforcer les compétences des diverses associations et des éducateurs sur le terrain et améliorer les politiques éducatives aux côtés des pouvoirs publics.
Aujourd’hui, de nombreuses étapes ont été achevées et le programme a pris de l’ampleur : ce sont à présent 168 mouvements d’éducation populaire, organisations de femmes, de jeunes, à vocation économique ou non, syndicats d’enseignants, associations de parents d’élèves ou d’aide sociale qui se mobilisent. Leurs leviers ? Quatre thématiques majeures identifiées sur le terrain : petite enfance, éducation de base, éducation non-formelle et handicap.
DERNIÈRES ACTUALITÉS
30 MARS 2016
AEDE : avec et pour les enfants
Focus sur le nouveau réseau national d'enfants et de jeunes mobilisés pour défendre leurs droits !
24 MARS 2016
Infographie : privatisation de l'éducation, quel problème ?
L'éducation, bien commun ou produit marchand ? Quelles conséquences ?
24 MARS 2016
Top départ pour de nouvelles aventures en Tunisie !
50 organisations se sont réunies pour remporter le pari de la démocratie.
7 MARS 2016
Dring dring ! Le téléphone sonne contre le racisme
Humour et dérision sont au programme de cette exposition itinérante.
Pour que l'éducation devienne une réalité pour toutes et tous : soutenez nos actions !
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