informations de l'INC février 2018

Régler un litige avec un professionnel, quitter son logement, pré-projet de loi Elan...




la main tendue vers les migrants


Livret « Stop aux idées reçues sur les enfants et les personnes migrantes »

Livret « Stop aux idées reçues sur les enfants et les personnes migrantes »



Qui sont ces personnes que l’on appelle les migrants, réfugiés et exilés ? Ce livret tente d’apporter des réponses, des explications pour comprendre, pour porter un regard bienveillant sur ces personnes migrantes souvent victimes d’idées reçues !

Des images sont régulièrement à la Une des médias, montrant des embarcations – dans lesquelles s’entassent des dizaines d’enfants, de femmes, d’hommes – échouées sur des places italiennes.

Pourquoi ces personnes prennent-elles de tels risques pour leur vie ?

Quelles raisons les ont poussées à rejoindre un pays dont elles ne parlent pas la langue, dont la culture est bien différente de la leur ?
Cela autorise-t-il à porter sur elles un regard de suspicion (méfiance), voire de haine parfois ?
Non bien sûr.
Ce livret a pour ambition d’apporter certaines réponses en portant un regard bienveillant à l’égard des personnes qui ont droit au respect de leurs droits : santé, logement et droit à l’éducation en particulier.
En effet seuls ou en famille , les enfants qui arrivent en France ont souvent vécu un voyage dans des conditions difficiles. Lorsqu’ils sont accueillis dans les écoles, qu’ils ont la possibilité d’apprendre le français alors ils peuvent s’intégrer rapidement et poursuive leurs études.
Car il ne faut pas oublier que pour certains l’exil n’est pas définitif, ils espèrent un jour pouvoir rentrer dans leur pays ; cela dépend des raisons pour lesquelles ils ont quitté : la guerre, la pauvreté, une catastrophe climatique (sécheresse, inondation).
Bonne lecture et belles rencontres avec les témoignages des enfants qui racontent leur histoire.

Préambule de Michelle Olivier, Secteur Droits et libertés et International au SNUipp

Ce livret a été réalisé par Solidarité Laïque, le SNUipp-FSU et la FCPE, avec la participation d’InfoMIE, Centre de Ressources pour les Mineurs Isolés. Il a reçu le soutien de l’Internationale de l’Education.

Public :
Entre 8 et 16 ans, et au-delà pour toute personne intéressée par les droits de l’enfant !
Tarifs :
Gratuit en téléchargement ou sur commande (3 euros 20 de frais de port).



Privation de liberté en zone d’attente, conséquence de procédures et pratiques absurdes de l’administration [Communiqué de presse Anafé / CCFD-Terre Solidaire]


vendredi 9 février 2018
Le 2 février 2018, la police aux frontières a refoulé un défenseur des droits humains congolais, exilé au Sénégal, venu en France pour travailler avec le CCFD-Terre Solidaire, après deux jours de privation de liberté en zone d’attente de Roissy.
Frederic (prénom d’emprunt), de nationalité congolaise, est arrivé à Roissy le 31 janvier 2018. Défenseur des droits humains à Dakar, il venait participer à un groupe de travail avec l’association CCFD-Terre Solidaire et d’autres organisations des sociétés civiles européennes sur le thème des accaparements de terres financés par des institutions européennes de développement en RD Congo. Il a été placé en zone d’attente puis refoulé vers son pays de provenance deux jours plus tard.
Pour préparer son voyage professionnel, Frederic s’est vu délivrer un visa par les autorités consulaires françaises à Dakar le 21 janvier 2018, sur présentation de son passeport. A son arrivée à Roissy, il était en possession de toutes les conditions nécessaires à son entrée sur le territoire (passeport, visa, hébergement, ressources financières suffisantes, billet retour et assurance). Il avait également des preuves de sa participation au groupe de travail du CCFD-Terre Solidaire du 31 janvier. La police aux frontières, faisant suite à une décision des autorités congolaises, lui a refusé l’entrée sur le territoire au motif qu’il n’était pas détenteur de documents de voyages valables : son passeport. Une note interne émise par la Direction centrale de la police aux frontières invalide les passeports congolais semi-biométriques pour l’entrée dans l’espace Schengen à compter du 14 janvier 2018, et ce, bien que ces passeports soient en cours de validité.
Etant donné le contexte très dégradé des libertés publiques en RDC, cette obligation de posséder les nouveaux passeports biométriques risque de limiter la possibilité de voyage et d’action des acteurs politiques et des droits de l’Homme congolais opposés au président Kabila.
Sous traitement pour un AVC, Frederic a été maintenu au Terminal 2E sans médicaments et sans nourriture, pendant près de 10 heures. Comme beaucoup de personnes, il a été privé d’informations quant à ses droits lors de la notification de son refus d’entrée et de son maintien en zone d’attente.
Apeuré des conséquences d’un maintien prolongé et impuissant face aux machines administratives et policières, Frederic a décidé de repartir au Sénégal, deux jours après être arrivé, sans avoir été entendu par un juge.
L’Anafé et CCFD-Terre Solidaire s’inquiètent de l’absurdité de pratiques et procédures mises en œuvre par l’administration française dans le cadre des contrôles migratoires, ayant pour conséquence la privation de liberté et le refoulement d’une personne souhaitant entrer dans l’espace Schengen pour motif professionnel.

ELECTROHYPERSENSIBILITE

Journée sans portable :
43% des 18-24 ans interrogés ne peuvent se passer de leur mobile durant 24 h !

A l’occasion de la journée sans portable Priartem et Agir pour l’environnement iront déposer à l’attention de la ministre de la santé deux portables destinés aux très jeunes enfants (à partir de 4 ans), en vente sur internet et dans bien d’autres lieux de vente et commercialisés sans la moindre référence au DAS, Débit d’Absorption Spécifique, mention pourtant obligatoire sur tout terminal radioélectrique.

Elles lui transmettront également les résultats d’un sondage exclusif réalisé à leur demande par l’IFOP qui montre une addiction des français à leur portable, addiction renforcée chez les jeunes. A la question « seriez-vous en mesure d’abandonner votre portable durant 24 heures ? » 43% des personnes interrogées âgées de 18 à 24 ans répondent par la négative.

Cette situation est d’autant plus préoccupante que l’ANSES ne cesse de recommander de réduire l’exposition des enfants aux ondes électromagnétiques. Dans le rapport spécifiquement destiné aux enfants l’Agence recommande même de « dissuader l’usage par les enfants de l’ensemble des dispositifs de communication mobile, par exemple en étendant à ces dispositifs les dispositions réglementaires interdisant la publicité ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à disposition, l’utilisation ou l’usage d’un téléphone mobile par des enfants de moins de quatorze ans. ».

Permettre la libre commercialisation d’objets connectés destinés à des enfants de plus en plus jeunes ne va pas dans ce sens d’autant que, population plus sensible face aux rayonnements électromagnétiques, les enfants constituent également une population plus vulnérable face aux stratégies addictives des GAFA et autres opérateurs.

Il y a maintenant urgence à agir et la ministre de la santé dispose des moyens légaux et réglementaires pour le faire.
Priartem et Agir pour l’Environnement demanderont donc à la Ministre :
- de prendre immédiatement, comme l’y autorise l’art. L. 5231-4 du code de la santé publique, un arrêté pour interdire les deux portables qui lui sont remis ainsi qui tous ceux qui ciblent explicitement les enfants ;
- de faire respecter l’obligation d’inscription des informations réglementaires et de demander à la DGCCRF de sanctionner toutes les infractions en commençant par celles que lui signalent les associations, ce jour. ;
- de lancer de grandes campagnes d’information dissuasives à destination des jeunes et de leurs parents.

A l’occasion de cette journée sans portable, les associations appellent l’ensemble des français à mesurer leur degré de dépendance à l’égard des smartphones en renonçant, durant 24 heures, à leur portable. Cet exercice ayant pour vertu de vérifier si, comme 43% des 18-24 ans interrogés par l’IFOP, le mobile a engendré une véritable dépendance, à l’instar du tabac et de l’alcool.
Contact presse:
Agir pour l’Environnement – Tél. 01.40.31.02.37
PRIARTEM – Tél. 01 42 47 81 54



CLIQUER SUR LES IMAGES POUR AGRANDIR