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INSTITUT NATIONAL DE LA CONSOMMATION NEWSLETTER DE JANVIER 2016
LINKY (suite), article d'une journaliste scientifique indépendante
ERDF commence à déployer un nouveau compteur communiquant appelé Linky. Ce compteur est contesté par un certain nombre d'associations car il est une source supplémentaire de pollution par les radiofréquences tout en présentant des risques de sécurité et de sureté.
Linky n'apporte rien aux usagers et est potentiellement nuisible. Autant tout faire pour qu'il ne soit pas déployé.
POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER, CLIQUER ICI
A propos d’une polémique
Le CNAFAL adhère depuis
sa fondation aux principes républicains de laïcité, de liberté,
d’égalité, de fraternité, de solidarité.
La laïcité :
l’article 1er de la loi de 1905 relative à la
séparation des églises et de l’Etat rappelle que : « la
République assure la liberté de conscience ».
Cette loi a fait de la
laïcité un principe fondamental de notre vivre ensemble.
Ainsi, la laïcité
portée par quatre principes cardinaux : la garantie absolue de
la liberté de conscience, le respect de la diversité des actions
spirituelles, la mise en pratique d’une tolérance partagée et
sans restrictions et la détermination à construire un cadre de
rapports sociaux tels qu’ils fondent l’espace commun.
Le CNAFAL est contre tous
les lynchages et les anathèmes, qui plus est au sein de la famille
laïque : que ce soit à l’encontre d’Elizabeth Badinter ou
de Jean-Louis Bianco.
La culture du débat chez
les républicains et les laïques se perd et c’est regrettable pour
la République, que nous appelons de nos vœux.
Le CNAFAL n’est pas
dupe des jeux de rôle de certains, des jeux de pouvoir qui agitent
le landerneau laïque et des règlements de compte, dont certains qui
remontent à des débats de plusieurs décennies. Le CNAFAL a
toujours refusé de se ranger dans un camp, plutôt que dans l’autre.
Le CNAFAL s’en tient à
Jean Jaurès, qui déclarait en 1905 que la laïcité c’était « la
fin des réprouvés », ce que Robert Badinter
commente ainsi :
« Propos
admirable qui traduit exactement l'importance de la laïcité pour
toutes les minorités religieuses et spirituelles. Le respect par
chacun de l’autre, de tout autre et de ses convictions est une
exigence première de la dignité humaine. Là s’inscrit le sens
premier de la laïcité : je te respecte au delà de nos
différences de religion ou d’opinion comme de sexe, de race ou
d’orientation sexuelle, parce que tu es comme moi un être humain,
tu es mon frère ou ma sœur en humanité. »
Le Conseil d’administration
du CNAFAL
22 janvier 2016, adopté à l’unanimité.
22 janvier 2016, adopté à l’unanimité.
Nouvelle prime d'activité : il faut la faire connaître !
Accès
au droit
Nouvelle
prime d'activité : il faut la faire connaître !
Depuis
le 1er janvier, le RSA « Activité » et
la Prime pour l'emploi (PPE) sont remplacés par la Prime d'activité.
C ette nou velle prestation vise à encourager l'activité et à
soutenir le pouvoir d'achat des travailleurs aux ressources modestes
en simplifiant et facilitant l'accès au droit. L'UNAF s'inquiète
car la faiblesse de la promotion du dispositif risque d'en priver ses
éventuels bénéficiaires.
Il
y a urgence à informer les bénéficiaires
5,6
millions de personnes seraient concernées par ce changement. Si les
actuels bénéficiaires du RSA sont automatiquement passés dans le
nouveau dispositif, les autres personnes pouvant y prétendre doivent
faire une démarche de déclaration en ligne.
Or
la campagne de promotion a jusqu'alors été très discrète et le
simulateur qui devait informer les futurs bénéficiaires sur leurs
droits n'a été mis en ligne que le 23 décembre ! Comment les
jeunes actifs, notamment, pourraient-ils faire valoir leur droit,
s'ils n'en sont pas avertis '
D'autre
part, certains anciens bénéficiaires de la PPE qui n'avaient
jusqu'alors aucune démarche à faire, n'ont pas été informés par
les services fiscaux. Or s'ils ne se déclarent pas dès maintenant
ils risquent de perdre cette prestation, qui n'est pas rétroactive.
Les
faiblesses de la mise en oeuvre du dispositif
L'UNAF
craint que la complexité du calcul de la prime d'activité ne soit
un frein à l'utilisation de ce droit pour des travailleurs modestes
aux situations professionnelles très fluctuantes et s'interroge sur
l'adaptation d'une dématérialisation intégrale de la démarche
pour une population précaire.
Pour
ce nouveau dispositif, l'UNAF demande :
· Une
campagne de promotion à
la hauteur de l'enjeu.
· La
rétroactivité sur la 1ère année pour
ne pas pénaliser les bénéficiaires mal informés.
· L'annulation
de la mesure technique qui
relève le seuil de versement de 6 à 15 euros, car elle représente
une perte trop conséquente pour des revenus modestes.
· La
garantie que
la CNAF pourra gérer ce dispositif.
· Une
évaluation du dispositif comprenant
le calcul du taux de recours et l'identification des causes de non
recours afin de mesurer son adéquation avec les réalités des
publics concernés.
L'UNAF
qui ne peut se satisfaire d'un objectif de recours au droit de 50%,
s'attachera à relayer les informations de la CNAF sur ce dispositif
auprès de son réseau et des familles. Elle souhaite prendre part à
l'évaluation et aux corrections de ce dispositif pour mesurer tant
la pertinence de sa mise en oeuvre que l'impact sur les publics qui
en seront exclus.
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Linky = Produit toxique : La preuve, le reportage.
ERDF est en train d'installer progressivement les compteurs LINKY, dits intelligents, en remplacement des anciens compteurs électriques. Ces nouveaux compteurs sont une source continue de pollution électromagnétique dans toute la maison qui se surajoute à celles qui existent déjà. Pour en savoir plus nous vous invitons à visionner cette vidéo.
2016 et les voeux de solidarite laïque
2016!
Plutôt que d'émettre des souhaits plus ou moins pieux (ce qui serait un comble pour des laïcs), j'invite chacun de nous à faire ce qu'il peut pour que la nouvelle année soit la meilleure possible au niveau de la solidarité, des droits de l'homme et de la protection de notre environnement.
Dans cet espoir ... bonne année à tous.
François
Etat d'urgence
En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes vis-à-vis de ce régime d’exception ; ces craintes sont aujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines.
Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser.
La volonté de se rassembler et de manifester ensemble a prévalu après les attentats commis à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, en janvier 2015. Elle prévaut encore. Or, depuis le 13 novembre 2015, les interdictions visant les mobilisations sur la voie publique se multiplient. Manifester n’est plus un droit, et les rares concessions accordées par les préfectures, qui attendent souvent le dernier moment pour informer de leurs intentions, entravent dans les faits son exercice.
Le ministère de l’Intérieur justifie tout cela par son incapacité à sécuriser les parcours alors même qu’il autorise, dans le même temps, les rencontres sportives et des événements tels que les marchés de Noël, qui se tiennent sur la voie publique. L’interdiction des rassemblements et manifestations entraîne la multiplication des arrestations, des gardes à vue, des assignations à résidence, un fichage policier des militants, et, pour quelques-uns, des condamnations. Qui peut croire que cela soulage les autorités ? La censure, ici, s’avère doublement contreproductive…
L’état d’urgence autorise par ailleurs des perquisitions sur ordre des préfectures, de jour comme de nuit, en dehors de tout cadre judiciaire, sur le fondement de fiches possiblement erronées, de dénonciations, d’informations et de soupçons sujets à caution. Plus de deux mille six cents intrusions discrétionnaires sont intervenues à domicile, dans des mosquées, des commerces, interventions souvent violentes, sans qu’aucune mise en examen pour terrorisme n’ait eu lieu. Rien n’indique qu’une telle frénésie va s’arrêter, chacun peut en être victime.
Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de « connaître » tel ou tel individu. Ces graves restrictions sont appliquées, sans distinction, et de manière massive, d’autant que les juridictions administratives ont montré qu’elles s’en accommodent, quitte à ce que les libertés en souffrent. Elles reprennent à leur compte toutes les allégations du ministère de l’Intérieur et, comble de la démission, sont nombreuses à considérer qu’il n’y aurait pas d’urgence à statuer sur l’état d’urgence.
L’état d’urgence et le climat de guerre intérieure alimenté par le gouvernement contribuent au renforcement des amalgames et aux pratiques discriminantes, notamment de la part des forces de police. Ce ne sont pas « les terroristes qui sont terrorisés », ce sont des jeunes et des populations victimes de l’arbitraire en raison de leur origine et/ou de leur religion qui voient leur situation encore davantage fragilisée.
Reprenant à son compte les exigences de l’extrême droite, FN en tête, le gouvernement s’engage honteusement dans une modification de la Constitution visant à étendre la déchéance de la nationalité aux binationaux nés en France.
Ces multiples atteintes portées au contrat démocratique sont une mauvaise réponse aux actes terroristes. Notre pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté.
Dans ces circonstances, nous appelons les pouvoirs publics à :
– jouer leur rôle de garants de la défense des droits et des libertés publiques ;
– rétablir, sans délai, le droit plein et entier de manifester ;
– cesser les perquisitions et les assignations à résidence arbitraires et à agir dans le cadre de procédures judiciaires ;
– mettre en place des garanties effectives de contrôle ;
– lever l’état d’urgence ;
– renoncer à une réforme constitutionnelle préparée dans l’urgence et au contenu inacceptable.
Signataires :
AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Altertour, L’Appel des appels, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association des Marocains en France (AMF), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, Cedetim, Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), CGT-Police Paris, Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif Stop le contrôle au faciès, Confédération générale du travail (CGT), Confédération nationale du logement (CNL), Confédération paysanne, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE), Collectif Memorial 98, Collectif des musulmans de France (CMF), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination des collectifs AC !, Droits devant !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Emmaüs France, Emmaüs International, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes Solidaires, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fondation Danielle Mitterrand France Libertés, Genepi, Ipam, La Cimade, La Ligue de l’enseignement, La Quadrature du Net, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Observatoire international des prisons (OIP) – section française, Organisation de femmes égalité, Osez le féminisme !, Planning familial, Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), Réseau Immigration Développement Démocratie (IDD), SNPES-PJJ/FSU, Solidaires étudiant-e-s, Solidarité laïque, Sud Intérieur, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat français des artistes interprètes (SFA), Syndicat de la magistrature, Syndicat de la médecine générale, Syndicat national des arts vivants (Synavi), Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national unitaire interministériel des territoires, de l’agriculture et de la mer (SNUITAM – FSU), SNJ-CGT, Unef, Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit).
Associations locales et autres :
Asti 93, Collectif 07 stop au gaz et huile de schiste, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif Justice & Libertés (Strasbourg), Collectif Maquis de Corrèze, Collectif Romeurope 94, la revue Ecole émancipée, Espace franco-algérien, Faucheurs volontaires de la Loire, le journal Regards, Réseaux citoyens Saint-Etienne, Vigilance OGM 18.
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