A propos d’une polémique


Le CNAFAL adhère depuis sa fondation aux principes républicains de laïcité, de liberté, d’égalité, de fraternité, de solidarité.
La laïcité : l’article 1er de la loi de 1905 relative à la séparation des églises et de l’Etat rappelle que : « la République assure la liberté de conscience ».
Cette loi a fait de la laïcité un principe fondamental de notre vivre ensemble.
Ainsi, la laïcité portée par quatre principes cardinaux : la garantie absolue de la liberté de conscience, le respect de la diversité des actions spirituelles, la mise en pratique d’une tolérance partagée et sans restrictions et la détermination à construire un cadre de rapports sociaux tels qu’ils fondent l’espace commun.
Le CNAFAL est contre tous les lynchages et les anathèmes, qui plus est au sein de la famille laïque : que ce soit à l’encontre d’Elizabeth Badinter ou de Jean-Louis Bianco.
La culture du débat chez les républicains et les laïques se perd et c’est regrettable pour la République, que nous appelons de nos vœux.
Le CNAFAL n’est pas dupe des jeux de rôle de certains, des jeux de pouvoir qui agitent le landerneau laïque et des règlements de compte, dont certains qui remontent à des débats de plusieurs décennies. Le CNAFAL a toujours refusé de se ranger dans un camp, plutôt que dans l’autre.
Le CNAFAL s’en tient à Jean Jaurès, qui déclarait en 1905 que la laïcité c’était « la fin des réprouvés », ce que Robert Badinter commente ainsi :
« Propos admirable qui traduit exactement l'importance de la laïcité pour toutes les minorités religieuses et spirituelles. Le respect par chacun de l’autre, de tout autre et de ses convictions est une exigence première de la dignité humaine. Là s’inscrit le sens premier de la laïcité : je te respecte au delà de nos différences de religion ou d’opinion comme de sexe, de race ou d’orientation sexuelle, parce que tu es comme moi un être humain, tu es mon frère ou ma sœur en humanité. »


Le Conseil d’administration du CNAFAL
22 janvier 2016, adopté à l’unanimité.