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AOP-AOC, IGP, AB... ce qu'il faut savoir sur les labels de qualité dans l'alimentation CTRC
NEWSLETTER DU CTRC
DE FRANCHE-COMTÉ
Septembre 2025
AOP-AOC,
IGP, AB... ce
qu'il faut savoir sur les
labels
de qualité dans l'alimentation
De nombreux labels attestent l'origine géographique, le mode de fabrication et/ou le respect de critères environnementaux et nutritionnels des produits alimentaires. Certains sont reconnus au niveau européen, d'autres à l'échelle nationale. Découvrez la signification et les différences entre ces labels.
Qu'est-ce qu'un signe officiel de qualité et d'origine ?
Les signes officiels d'identification de la qualité et de l'origine (SIQO) sont encadrés par le droit français et européen, sous la tutelle du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et de l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité). Ils garantissent le respect d'un cahier des charges strict, contrôlé par des organismes certificateurs indépendants, agréés par l'État et accrédités par le Comité français d'accréditation (Cofrac).
Quels
sont les principaux labels et signes dans
l'alimentation ?
L'appellation d'origine protégée (AOP) et appellation d'origine contrôlée (AOC)
L'appellation d'origine protégée (AOP) et l'appellation d'origine contrôlée (AOC) sont deux labels qui garantissent un lien étroit entre le produit et son terroir.
• L'Appellation d'origine protégée (AOP) désigne un produit dont toutes les étapes de production sont réalisées selon un savoir-faire reconnu dans une aire géographique précise, qui confère ses caractéristiques au produit. C'est un sigle européen qui protège le nom du produit dans toute l'Union européenne. On retrouve notamment le camembert de Normandie, le Roquefort, la châtaigne d'Ardèche, la noix de Grenoble, la lentille verte du Puy, l'olive de Nîmes, etc.
L'Appellation d'origine contrôlée (AOC) est l'équivalent national de l'AOP. Elle constitue une étape dans l'obtention du label européen AOP. À noter que le logo AOC ne peut plus figurer sur les produits qui ont été enregistrés comme AOP, à l'exception des vins.
L'indication géographique protégée (IGP)
L'indication géographique protégée (IGP) identifie un produit agricole, brut ou transformé, dont la qualité, la réputation ou d'autres caractéristiques sont liées à son origine géographique. L'IGP repose également sur la notion de savoir-faire. À la différence de l'AOP, une seule des étapes de production, transformation ou élaboration doit avoir lieu dans la zone concernée.
En France, cela concerne par exemple le jambon de Bayonne, le canard à foie gras du Sud-Ouest, etc.
La spécialité traditionnelle garantie (STG)
La spécialité traditionnelle garantis (STG) ne valorise pas une origine, mais une recette ou un savoir-faire traditionnel. La particularité d'une STG repose sur deux critères :
la spécificité,
l'aspect traditionnel.
Aujourd'hui, quatre produits en France bénéficient de cette dénomination : les moules de Bouchot, le Berthoud, le Bceuf traditionnel de race Normande et le lait de foin (de vache, de brebis et de chèvre). En Europe, une soixantaine de produits bénéficient du label STG, parmi ceux-ci on retrouve : la Mozzarella (Italie), le jambon Serrano et le lait de ferme traditionnel (Espagne), ainsi que la vieille gueuze et le faro (bières belges).
La marque Agriculture biologique (AB)
La marque Agriculture biologique (AB) est une certification contrôlée par l'Agence bio, sous la tutelle du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Elle vous permet d'identifier des produits 100 % biologiques ou, s'il s'agit de produits transformés, composés à au moins 95 % d'ingrédients agricoles bio. La marque AB repose sur la notion de respect de la biodiversité et la préservation des ressources naturelles. Les produits biologiques sont identifiables grâce à deux logos : l'Eurofeuille (logo bio européen), et la marque AB, (logo français).
Ces logos garantissent notamment :
l'absence d'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques de synthèse,
l'absence d'OGM (organismes génétiquement modifiés),
le respect du bien-être animal (transport, conditions d'élevage, abattage...).
À savoir : Le cahier des charges AB ne qualifie pas la taille des exploitations ni la qualité nutritionnelle du produit. Le bio ne signifie donc pas forcément « local » ou « fermier ».
Le Label Rouge
Le Label Rouge est un label national. Il distingue les produits qui présentent une qualité supérieure par rapport aux produits courants similaires. Les produits alimentaires, mais aussi les produits agricoles non alimentaires peuvent obtenir le Label Rouge. Ils doivent pour cela respecter un cahier des charges et être homologués par un arrêté interministériel sur proposition de l'Inao. Le Label Rouge porte sur la notion de qualité supérieure par
rapport aux autres produits similaires commercialisés. Le Label Rouge peut concerner tout type de produit, quelle que soit son origine géographique (y compris hors de l'Union européenne).
Ils concernent principalement les volailles fermières de chair, mais également d'autres viandes (gros bovins, agneaux, porcs, veaux), des produits de charcuterie/salaison, des produits de la pêche, des fruits et légumes, des produits transformés (pizza, hachis parmentier...), des produits horticoles (gazon, plants de géraniums...), ainsi que de la farine et du miel.
À savoir : Les produits bénéficiant d'un label IGP ou STG peuvent bénéficier du Label Rouge en plus. En revanche, il n'est pas possible d'arborer les signes Label Rouge et AOC-AOP simultanément.
La certification de conformité des produits (CCP)
La certification de conformité des produits (CCP) garantit le respect des caractéristiques certifiées à partir d'un cahier des charges (par exemple : porc nourri à 70 % de céréales). Ces caractéristiques doivent être significatives, objectives et mesurables et permettre de distinguer le produit du standard. Les produits certifiés peuvent inclure aussi bien des viandes, volailles, lapins, fruits et légumes, céréales, poissons, miels, boissons et produits de charcuterie.
En plus des SIQO, existent des signes et labels privés reconnus par l'État.
En plus des SIQO, existent des signes et labels privés reconnus par l'État. La Haute Valeur Environnementale (HVE)
Le label Haute Valeur Environnementale (HVE) est encadré par le code rural. Il distingue les exploitations agricoles qui atteignent le niveau le plus élevé (niveau 3) de certification environnementale, valorisant sols, eau, biodiversité. L'étiquetage « issus d'une exploitation de haute valeur environnementale » peut accompagner les produits agricoles et alimentaires.
Le label Bleu-Blanc-Coeur
Le label Bleu-Blanc-Coeur est un label associatif créé en en 2000 et reconnu par l'État. Il valorise les produits ayant une meilleure qualité nutritionnelle (alimentation animale riche en fibres et oméga-3). On retrouve ce label sur les oeufs, la viande, le lait ou même certains plats préparés.
Quelles sont les mentions valorisantes encadrées ?
Outre les labels de qualité, plusieurs mentions valorisantes peuvent être apposées sur les produits d'alimentations. Elles font l'objet d'un étiquetage spécifique.
« Produit de montagne » ou « montagne »
La mention « produit de montagne » est encadrée au niveau européen. Elle s'applique aux produits alimentaires fabriqués ou transformés en zone montagneuse. Les matières premières et l'alimentation animale doivent essentiellement provenir de cette zone (par exemple : miel, viandes, lait).
La mention « montagne » est encadrée au niveau national. Elle concerne les produits agricoles non alimentaires et non transformés et les produits destinés à la consommation humaine non éligibles à la
mention européenne « Produit de montagne », qui sont produits et élaborés dans les zones de montagne. Il s'agit notamment des eaux de source, des spiritueux et des plantes aromatiques.
Les mentions « Fermier », « Produit à la ferme », « Produit de ferme »
Les conditions d'usage de ces termes sont définies selon le secteur, soit de manière réglementaire, soit par une définition professionnelle validée par les pouvoirs publics, soit par la jurisprudence. Dans tous les cas, le principe reste le même : des méthodes de production traditionnelles dans un circuit intégré à la ferme.
La mention « Produits pays »
Cette mention concerne les départements et les collectivités d'Outre-mer, à l'exception de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie. Elle est réservée aux denrées alimentaires, à l'exception des vins et spiritueux, ainsi qu'aux produits agricoles non alimentaires et non transformés. La mention « produits pays » peut être complétée des transcriptions créoles « produits pei, peyi, péi ou péyi ».
La mention « issus d'une exploitation de haute valeur environnementale »
La haute valeur environnementale vise à valoriser auprès des consommateurs les systèmes de production préservant l'écosystème naturel présent au sein de l'exploitation et réduisant au minimum la pression des pratiques agricoles sur l'environnement (sol, eau, air, paysage...). Elle est réservée aux produits bruts ou transformés, issus d'exploitations ayant obtenu le plus haut niveau du dispositif de certification environnementale des exploitations agricoles : la Haute Valeur environnementale
À savoir : En France, les labels officiels (AOP, IGP, Label Rouge, AB, STG) sont strictement contrôlés. Les organismes certificateurs, agréés par l'INAO et accrédités par le Cofrac, vérifient régulièrement que les producteurs respectent le cahier des charges de chaque label, garantissant ainsi la fiabilité et la confiance des consommateurs.
Quels sont les nouveaux outils d'information ?
En complément des labels officiels, certains logos visent à mieux informer les consommateurs, mais ils ne sont pas des labels de qualité ou d'origine. Ils servent plutôt d'outils pédagogiques pour comparer les produits.
La démarche Origin'Info
Déployé depuis 2024, ce logo sert à indiquer, entre autres, l'origine des principales matières agricoles entrant dans la composition d'un produit. « Origin'Info » se présente sous différentes formes :
directement sur les emballages des produits,
sur les étiquettes électroniques en rayon,
sur les sites de drive des enseignes,
via un QR Code.
Les logos nutritionnels
Le Nutri-Score, recommandé en France, évalue la qualité nutritionnelle globale d'un aliment grâce à une note allant de A (meilleur) à E (moins favorable).
En parallèle, l'Éco-Score, dispositif volontaire, renseigne sur l'impact environnemental des produits alimentaires (émissions de CO2, biodiversité, transport, emballage, etc.).
Les logos nutritionnels
Le Nutri-Score, recommandé en France, évalue la qualité nutritionnelle globale d'un aliment grâce à une note allant de A (meilleur) à E (moins favorable). En parallèle, l'Éco-Score, dispositif volontaire, renseigne sur l'impact environnemental des produits alimentaires (émissions de CO2, biodiversité, transport, emballage, etc.).
Sources : https://www.economie.gouv.fr
Peut•on refuser le remplacement d'un médicament par un générique ? CTRC
C.T.R.C
Franche-Comté
Centre
Technique Régional de la
Consommation
L'info flash du CTRC-FC
Peut•on refuser le remplacement d'un médicament par un générique ?
Oui. Il est possible de refuser le remplacement d'un médicament par un médicament générique. Un médicament générique est fabriqué à partir de la même molécule qu'un médicament de référence. Il coûte moins cher. Toutefois, votre refus a des conséquences sur le bénéfice du tiers-payant, le délai du remboursement et le niveau de remboursement.
Tiers pavant
Vous ne bénéficierez pas en principe du tiers payant en pharmacie (dispense d'avance de frais). Cependant, vous pouvez bénéficier de cette dispense d'avance des frais dans certains cas. Il en est ainsi, notamment, lorsque :
Votre médecin a mis une mention « non substituable » et le motif médical justifiant ce refus de la substitution, au moyen d'un des acronymes autorisés (MTE, EFG ou CIF)
Le prix du médicament générique est supérieur ou égal au prix du médicament d'origine.
Délai de remboursement
Le pharmacien établit une feuille de soins papier pour le médicament concerné, que vous adressez, accompagnée du double de l'ordonnance, à votre caisse d'Assurance maladie pour remboursement.
Vous devez d'abord faire l'avance des frais pour la totalité de l'ordonnance concernée et vous faire rembourser ensuite par votre organisme d'Assurance maladie. Le délai du remboursement est donc plus long en raison du temps nécessaire au traitement de votre feuille de soins.
Niveau de remboursement
Vous serez remboursé sur la base du tarif forfaitaire de responsabilité (TFR). Ce tarif fixe un montant de remboursement identique pour le médicament d'origine et pour les médicaments génériques.
Si vous souhaitez un médicament de marque dont le prix est supérieur, le surcoût est à votre charge.
Exemple : Un médecin vous prescrit un médicament de marque qui coûte 20 € et qui dispose d'un TFR de 18 C. Si vous refusez que le pharmacien vous délivre un médicament générique, vous payez le médicament de marque 20 €, soit 2 € plus cher que le générique. Vous êtes alors remboursé sur la base de 18 € au lieu de 20 C. De plus, vous devez avancer l'argent auprès du pharmacien car vous ne bénéficiez pas de l'avance des frais (tiers-payant). En revanche, si vous acceptez un médicament générique, cela ne change rien pour vous, il sera remboursé comme d'habitude ».
Sources : https://www.service-public.fr
Quand on choisit un nouveau téléphone...
Quand on choisit un nouveau téléphone, on regarde souvent le design, la caméra ou la mémoire. Mais qui pense à vérifier son DAS ? Le DAS, ou Débit d’Absorption Spécifique, mesure la quantité d’ondes radio absorbée par notre corps. Pourquoi est-ce important ? L’association CDAFAL 70 nous éclaire.
Le DAS indique l’énergie transmise à nos tissus, notamment au niveau de la tête, du tronc et des membres. Il est mesuré dans des conditions extrêmes, lorsque l’appareil émet à pleine puissance, afin d’évaluer le risque maximal d’exposition. Il ne doit jamais dépasser 2 W/kg pour la tête et le tronc, et 4 W/kg pour les membres. Plus cette valeur est élevée, plus les risques pour la santé augmentent. C’est pourquoi il est conseillé de choisir un téléphone avec un DAS aussi faible que possible, en particulier au niveau de la tête.
Mais cette information, bien qu'obligatoire, est souvent difficile à trouver chez les revendeurs. Et peut-on vraiment faire confiance à la valeur affichée ? Est-ce toujours exact ?
Le DAS est fourni par le fabricant, qui peut être tenté de le minimiser. Heureusement, l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) contrôle régulièrement les modèles en laboratoire. Les téléphones non conformes sont soit modifiés, soit retirés du marché. La liste des modèles épinglés est accessible sur le site de l’ANFR. À noter : le DAS concerne aussi d’autres appareils connectés portés près du corps, comme les montres ou écouteurs sans fil.
Avant d’acheter un téléphone, vérifiez toujours son DAS. S’il est absent, signalez-le à une association ou à la répression des fraudes. Choisir un appareil moins émissif, c’est un geste simple pour protéger sa santé.
En résumé :
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Avec la participation de l’association CDAFAL 70 du Centre Technique Régional de la Consommation de Franche-Comté.
Louer un logement pour la première fois, c’est une étape excitante… mais parfois pleine de pièges ! CTRC
Louer un logement pour la première fois, c’est une étape excitante… mais parfois pleine de pièges ! Localisation, bail, état du logement : mieux vaut bien s’informer avant de signer. Pour éviter les mauvaises surprises, l’association CSF 90 nous éclaire sur les points à ne pas négliger.
Avant tout, il faut définir ses besoins : proximité des transports, du travail ou des commerces, superficie, type de chauffage, performance énergétique. Un logement mal isolé peut coûter cher à chauffer !
Lors de la visite :
inspectez les murs, plafonds, sols : attention à l’humidité, aux moisissures,
testez les équipements, vérifiez les serrures, les volets, et n’hésitez pas à prendre des photos. Ces détails peuvent tout changer.
Et une fois le logement trouvé, encore faut-il bien lire le bail ! Ce dernier doit préciser :
la durée,
le montant du loyer et des charges,
le dépôt de garantie,
les conditions de résiliation.
Méfiez-vous des clauses abusives ! Le bailleur ne peut pas imposer des visites régulières sans votre accord.
Préparez aussi votre budget :
dépôt de garantie,
frais d’agence,
assurance habitation,
ouverture des compteurs…
et vérifiez ce que les charges incluent.
Et côté documents à fournir ? Le bailleur peut demander :
une pièce d’identité,
des justificatifs de ressources,
un garant si nécessaire.
Mais attention, il ne peut pas exiger de relevés bancaires ni de photo d’identité : c’est illégal.
Après la signature, faites un état des lieux précis et conservez tous les échanges par écrit.
Un locataire bien informé est un locataire protégé ! En cas de doute, rapprochez-vous d’associations comme la CSF 90, elles sont là pour vous accompagner.
En résumé :
Visitez attentivement et vérifiez l’état du logement.
Lisez bien le bail et repérez les clauses abusives.
Faites un état des lieux précis et gardez des preuves écrites.
Avec la participation de la CSF 90 du Centre Technique Régional de la Consommation de Franche Comté.
Centre Technique Régional de la Consommation Franche-Comté Réouverture du guichet MaPrimeRénov’ : quelles seront les nouvelles modalités du dispositif ?
Réouverture du guichet MaPrimeRénov’ : quelles seront les nouvelles modalités du dispositif ?
« Depuis fin juin, vous ne pouvez plus déposer de demande de subvention MaPrimeRénov’pour une rénovation énergétique d’ampleur de votre logement. Le guichet de dépôt des dossiers rouvrira le 30 septembre 2025. L’accès à ce soutien financier sera alors restreint, et les modalités du dispositif modifiées. Service-Public.fr vous présente les nouvelles règles encadrant le fonctionnement de MaPrimeRénov’.
MaPrimeRénov’ Rénovation d'ampleur vous permet, dans le cadre d’une rénovation globale, de financer des travaux au sein de votre logement pour gagner en confort en été comme en ,hiver, et réaliser des économies d’énergie. La plateforme informatique sur laquelle vous pouvez déposer un dossier pour bénéficier de ce soutien financier rouvrira le 30 septembre.
Elle est fermée depuis le 23 juin 2025.
Actuellement, il est en revanche toujours possible de déposer un dossier de demande d’aide pour des travaux ciblés, comme l’isolation de la toiture terrasse de votre habitation ou l'installation d’un système de production de chauffage fonctionnant à l’énergie solaire thermique (le parcours mono-geste de MaPrimeRénov’). Le dépôt de dossiers pour MaPrimeRénov’ Copropriétés est également maintenu ; la plateforme informatique traitant les dossiers de rénovation des copropriétés reste accessible.
Rappel : pour bénéficier de MaPrimeRénov' Rénovation d'ampleur, vous devez réaliser un ensemble de travaux de rénovation énergétique dans votre logement parmi les 6 postes d'ouvrage suivants :
• isolation thermique des murs ;
• isolation thermique des planchers bas ;
• isolation thermique de la toiture ;
• isolation thermique des menuiseries extérieures ;
• ventilation ;
• production de chauffage ou d'eau chaude sanitaire.
Quelles seront les modalités de MaPrimeRénov’ Rénovation d'ampleur lors de la réouverture du guichet ?
Le nombre de nouveaux dossiers acceptés pour MaPrimeRénov’ Rénovation d'ampleur sera limité à 13 000 jusqu’à la fin de l’année 2025. Dans un premier temps, à partir du 30 septembre, seuls les ménages très modestes pourront déposer un dossier. En fonction du nombre de dossiers déposés, les ménages modestes pourront ensuite avoir à nouveau accès à ce soutien financier. À compter du 30 septembre, vous ne pourrez bénéficier de MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur que si le logement en question fait partie des plus énergivores, autrement dit s’il est classé E, F ou G s’agissant du diagnostic de performance énergétique (DPE).
Par ailleurs, le bonus de subvention de 10 % est supprimé ; ce bonus était appliqué lorsque votre logement était une passoire énergétique (étiquette F ou G au DPE) et que les travaux permettaient d'atteindre au moins l'étiquette D. Enfin, à compter du 30 septembre, le plafond des dépenses éligibles à MaPrimeRénov’ sera abaissé. Avant la fermeture du guichet, ce plafond était fixé à 70 000 € de travaux lorsque votre projet permettait un gain de 4 classes ou plus sur le DPE ; à partir du 30 septembre, le plafond des dépenses éligibles sera de 30 000 € ou 40 000 €, en fonction du gain énergétique permis par la rénovation.
Vous pouvez utiliser le simulateur de Mes Aides Réno pour estimer le montant de subvention MaPrimeRénov’ que vous pourrez obtenir (...) ».
Communiqué de la présidente du mouvement associatif
:
Si le budget présenté le 15 juillet par François Bayrou était voté, "ce serait une catastrophe pour le secteur associatif", alerte Claire Thoury. L'"année blanche", envisagée par le gouvernement et qui consiste à geler toutes les pensions et prestations sociales habituellement indexées sur l'inflation, serait "catastrophique", abonde également sur France Inter Christophe Robert, délégué général de la Fondation pour le Logement des défavorisés. "Ce budget n'est ni fait ni à faire et on demande sa révision", déclare-t-il.
Il faut "redistribuer davantage les richesses"
Christophe Robert se dit "triste et en colère" face aux annonces du Premier ministre, qui n'a "pas eu un mot sur les chiffres de la pauvreté qui ont augmenté à un niveau jamais connu depuis qu'on suit ces statistiques, depuis 30 ans", rappelant que 15,4% des ménages en France sont sous le seuil de pauvreté. "On a vu augmenter la pauvreté du fait de décisions successives qui font que les plus pauvres s'enfoncent, que les inégalités se creusent parce qu'on n'a pas su redistribuer les richesses et on nous annonce qu'on va geler toutes les prestations", dénonce Christophe Robert, regrettant qu'"on ne se rende pas compte de ce que ça veut dire 10 ou 20 euros en moins quand on a 650 euros par mois pour pouvoir survivre". Il appelle à "inverser la logique" et à "redistribuer davantage les richesses".
Face à cela, les associations n'ont déjà aujourd'hui pas les moyens d'agir correctement, alertent les deux représentants associatifs, évoquant une "fatigue associative". "C'est déjà extrêmement difficile, le budget 2025 est lourd de conséquences pour le monde associatif, des subventions qui baissent, des activités qui s'arrêtent, des grandes difficultés de trésorerie, des emplois supprimés. Si on continue comme ça, si la dépense publique n'est pas à la hauteur des besoins, la situation ne va aller qu'en empirant", souligne Claire Thoury.
"Je n'ai jamais vu ça, on se retrouve avec des injonctions contradictoires : il y a plus de besoins et moins de moyens."
Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif
à franceinfo
"Les associations sont confrontées à un triple problème : premièrement, elles ont vu leurs coûts fixes très fortement augmenter, les coûts de l'énergie notamment, et les subventions publiques n'ont pas accompagné cette augmentation liée à l'inflation ; deuxièmement, la baisse des subventions ; et troisième élément, l'explosion des besoins", explique Christophe Robert. "C'est un enjeu de société majeur, car d'un côté, on a un budget qui va geler les prestations sociales et fragiliser encore les plus pauvres, et de l'autre, les associations sont moins en capacité de répondre aux besoins des personnes qui les sollicitent."
Claire Thoury ne détaille pas la forme de la mobilisation qu'elle entend mener à la rentrée mais "il faut que ce soit un peu partout, territorialisé, pour montrer que les associations sont partout" et "que notre société tient grandement grâce à ces associations et ces citoyens qui portent des projets, défendent des causes, dynamisent un territoire, etc.".
"Tous les jours, on nous appelle pour nous dire que telle association va fermer, telle association se pose la question de renouveler le départ d'un salarié, etc. On nous demande comment faire pour faire face à cette situation et on n'a pas de réponse. C'est pour ça qu'on a envie d'alerter largement", ajoute la présidente du Mouvement associatif.