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INTERMÉDIAIRES EN ASSURANCE, BANQUE OU FINANCE : AYEZ LE RÉFLEXE ORIAS

 

INTERMÉDIAIRES EN ASSURANCE, BANQUE OU FINANCE : AYEZ LE RÉFLEXE ORIAS



Le Registre Unique des Intermédiaires en Assurance, Banque et Finance (Orias), agit comme une première ligne d’information pour les consommateurs pour garantir que vous faites affaire avec des professionnels légitimes et autorisés.

 

L’INC et l’Orias ont réalisé une campagne d’information pour vous expliquer le rôle du Registre et des intermédiaires. Vous y apprendrez, par exemple, qu'il faut demander au professionnel son numéro Orias. Il certifie qu'il s'agit d'un professionnel qualifié et autorisé a excercer la profession d'intermédiaire en assurance, banque et finance.

 

 

 

Ecouter l'Orias en quelques mots

Dossier

- Contenu du dossier

Appel des organisations de consommateurs. Madame Olivia Grégoire, Ministre chargée de la consommation.

Depuis plusieurs années les baisses de subvention de l’État, la crise de la presse écrite, la faillite de Presstalis ont affaibli l’Institut National de la Consommation. De nombreuses alertes vous ont été adressées.

Les salariés, les administrateurs, les organisations de consommateurs s’inquiètent pour la pérennité de l’Institut National de la Consommation (INC) et pour sa revue « 60 Millions de Consommateurs ». Aujourd’hui l’urgence nécessite une décision politique immédiate.

Un projet de redressement a été préparé par les équipes de l’INC dans le respect de l’ensemble des missions de service public prévues par la loi.

Après l’appel du 8 février signé par 13 organisations, nous vous demandons une réponse positive pour l’avenir de l’INC, en lien avec les organisations de consommateurs.

Nous sommes disponibles pour en débattre sans délai afin de garantir le fonctionnement et l’avenir de l’INC et de sa revue « 60 Millions de Consommateurs ».




Soins palliatifs et accompagnement de la fin de vie : des nouvelles de la stratégie décennale ? 5 FÉVRIER 2024 FRANCE ASSOS SANTE


Soins palliatifs et accompagnement de la fin de vie : des nouvelles de la stratégie décennale ?


Prévue pour janvier, la présentation de la stratégie décennale « Soins palliatifs, prise en charge de la douleur et accompagnement de la fin de vie en France » a été reportée sine die. Pourquoi tant d’atermoiement sur un sujet qui fait consensus ? France Assos Santé demande au gouvernement un calendrier ferme et précis, et le respect des engagements pris.


Ce vendredi 2 février, France Assos Santé a permis aux associations de patients et d’usagers de son réseau d’échanger avec le Pr Franck Chauvin, médecin de santé publique et ancien président du Haut Conseil de la santé publique (HCSP), autour du rapport Vers un modèle français des soins d’accompagnementqu’il a coordonné. Remis le 11 décembre à Agnès Firmin le Bodo, alors ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professionnels de santé, ce document est censé préfigurer la stratégie décennale « Soins palliatifs, prise en charge de la douleur et accompagnement de la fin de vie en France » 2024-2034, dont l’annonce tarde à venir.


France Assos Santé salue la richesse de ce rapport qui ouvre de nouvelles perspectives en prévision du lancement d’une stratégie décennale ambitieuse et à l’écoute des personnes malades. Nous saluons tout particulièrement la part faite à la mobilisation de la société civile, au déploiement du bénévolat et au soutien des aidants. Nous nous tenons prêts à participer, avec toutes les parties prenantes, à la mise en œuvre de ces mesures qui nécessiteront, entre autres, de la formation et un accompagnement.


Aujourd’hui, l’attente est grande de voir les préconisations du rapport du Pr. Chauvin se transformer en stratégie, avec une feuille de route et un budget sanctuarisé. Annoncée pour le mois de janvier, la présentation de la stratégie décennale a été repoussée, sans plus de détail.


Or, certaines des mesures de cette stratégie, et non des moindres – citons, par exemple, la création d’un nouveau modèle d’établissement, « les maisons d’accompagnement », ou encore la création d’une instance de gouvernance chargée de la mise en œuvre de la stratégie – devront être inscrites dans le futur projet de loi relatif à la fin de vie, lequel sera examiné « avant l’été », a affirmé Gabriel Attal, lors de sa déclaration de politique publique, le 30 janvier dernier. Sans indiquer d’échéance plus précise, ce que France Assos regrette.


Pour les personnes malades en fin de vie ainsi que pour leur entourage, ces incessants reports sont préjudiciables et distillent un signal négatif. C’est pourquoi France Assos Santé appelle le gouvernement à arrêter un calendrier précis et à s’y tenir. La question de la fin de vie n’est pas un sujet « strapontin » : il ne peut être relégué au second plan.


France Assos Santé demande également à ce que les associations d’usagers soient représentées dans leur diversité au sein de la future gouvernance de la stratégie décennale et s’engage à travailler aux côtés de l’ensemble des acteurs concernés pour favoriser le déploiement des soins d’accompagnement et renforcer l’effectivité des droits fondamentaux des personnes malades ou vulnérables.

COMITÉ DE VIGILANCE MAINTIEN DES SERVICES PUBLICS DE PROXIMITÉ EN HAUTE SAÔNE

 COMITÉ DE VIGILANCE

MAINTIEN DES SERVICES PUBLICS DE PROXIMITÉ EN HAUTE SAÔNE

Association loi 1901 – Siret 503 578 213 000 12 / W701000 725


1 rue Jean MOULIN 70200 LURE

comvig70@gmail.com –



Lettre d’information à


Mesdames et Messieurs les représentants au CTS de Haute-Saône


La Coordination Nationale des Comités de défense des Hôpitaux et Maternités de proximité a pour but de défendre et promouvoir l’accès aux soins pour toutes et tous, partout sur nos territoires. Or nous assistons à une réelle dégradation de l’offre de soins en France en général et en Haute-Saône en particulier, département que malheureusement nous qualifions de désert médical, et ce même si monsieur le directeur général de l’ARS affirme :

« je n’emploie plus le terme désert médical. Je préfère terre de redynamisation » (1),

contrairement à monsieur le Président de la République qui « pour mettre fin au scandale des déserts médicaux », a demandé « la régularisation de nombre de médecins étrangers ». (2)

Nous reconnaissons que des actions sont mises en place en Haute-Saône, par les autorités administratives et les collectivités territoriales, telles :

 Des maisons des stagiaires (comme à VESOUL, JUSSEY, HERICOURT),

 La Maison médicale de garde du bassin vésulien,

 La Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) Croisée comtoise, basée à

Marnay,

 L’accompagnement du cabinet médical éphémère de FAVERNEY, ouvert une journée et demie, voire deux journées par semaine, en demi-journée... (pour compenser le départ de deux médecins du village) et subventionné à hauteur de 110 000 euros par l’ARS.

La commune, qui met à disposition gratuitement les locaux, assurera aussi pour sa part les charges de fonctionnement (3),

 Les efforts pour accueillir des stagiaires en diverses entités sanitaires,

Pour autant, force est de reconnaitre que cela reste marginal, ne résout pas le problème de fond du manque de professionnels, et laisse une situation globale insatisfaisante et en dégradation :

 En France, selon l’association des maires de France et la Mutualité Française, 87 % de la population vit dans territoire concerné par un désert médical, et 6,7 millions de Français n’ont pas de médecin traitant, soit 11 % de la population (4) ;

 Selon la Drees, au 1er janvier 2023, 99 457 médecins généralistes étaient en exercice en France. Un nombre qui ne cesse de baisser depuis 2012 (- 2%) et 65 % des professionnels de santé déclarent être amenés à refuser de nouveaux patients comme médecin traitant (5) ;

 Les usagers passent de plus en plus de temps à chercher des professionnels de santé, font de plus en plus de déplacements, subissent de plus en plus de files d’attente et donc connaissent des coûts et des risques multipliés ;

 Le diagnostic a été posé vendredi 22 décembre par le président du Département Yves Krattinger, lors de l’examen du budget primitif 2024 : 22 000 Haut-Saônois, soit près de 10 % des habitants du département, sont sans médecin traitant. Et la situation pourrait rapidement empirer : sur 187 généralistes actuellement en exercice, 75 ont plus de 60 ans, 30 plus de 67 ans !

 Le centre médical ADMR de Montbozon, suite au départ de ses deux médecins, se trouve actuellement sans praticien ;

 La situation inquiétante du service neurologie à Lure, conséquence de la non autorisation de report du départ en retraite du docteur ZIEGLER, chef de service, qui voulait assurer la pérennité de son service, refusé par monsieur le directeur général de l’ARS de BFC et par madame la directrice du GH 70.

Prenant acte de la décision des autorités de ne pas réguler l’installation des professionnels de santé – option que nous défendons -, décision confirmée par le président de la République lors de sa conférence de presse du 16 janvier, et plutôt que de conclure sur une note caustique du style « vous reprendrez bien un peu de désert ??? », nous souhaitons pour notre département la mise en œuvre d’un authentique accès aux soins pour tous ses habitants. La vraie attractivité d’un territoire, c’est la présence et la qualité de ses services publics de proximité, dotés des professionnels formés nécessaires à leur bon fonctionnement. C’est la  raison pour laquelle nous dénonçons régionalement et nationalement l’absence d’un vrai plan sanitaire, reposant sur un recrutement massif de professionnels, et assurant leur répartition en fonction des besoins et de l’intérêt général et donc remettant en cause une liberté d’installation qui n’a aucun fondement sanitaire et qui, si elle n’a pas créé les déserts médicaux, contribue à les aggraver.

Malgré notre profonde insatisfaction, en ce début 2024 nous adressons à toutes et tous les membres du CTS une belle année et une bonne santé.


Pour la Coordination nationale,

Benoit CHAUVEZ et Philippe DENIS, titulaires

Danièle PINGUE et Michel ANTONY, suppléants

Membres du CA du Comité de vigilance 70


(1) EST REPUBLICAIN du 17 novembre 2023

(2) Conférence de presse de monsieur MACRON le 16 janvier 2024.

(3) L’EST REPUBLICAIN S.M. – 9.12.2023

(4) 2

ème édition du baromètre santé-social de l’AMF et la Mutualité française, présenté lors du congrès des

maires 2023.

(5) Direction de la recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (Drees) / démographie des

professionnels de santé – données au 1er janvier 2023.

(6) L’EST REPUBLICAIN - 26.12.2023 -