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Communiqué de la présidente du mouvement associatif
 



LOI DE 1905 – 120 ANS Paris, Bourse du travail – Se battre pour la laïcité encore et toujours dans tous les domaines

  

LOI DE 1905 – 120 ANS


Paris, Bourse du travail – Se battre pour la laïcité encore et

 toujours dans tous les domaines

La loi de 1905 parachève la conquête républicaine des droits individuels de chacun et chacune après la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen à laquelle le Conseil national des associations familiales laïques rajoute la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de 1791 et celle d’Olympe de Gouges, mais aussi la déclaration des droits spécifiques de l’enfant, initiée par la Société des Nations, en 1924.

Disons-le clairement, la révolution de 1789 a brisé le modèle monarchique, patriarcal et ancestral. Ce mouvement dure depuis 2 siècles pour l’émancipation de chacun et chacune. Je remets en mémoire que c’est à cette période que sont abolies « les lettres de cachet » qui permettaient, entre autres, à un père de famille d’enfermer un fils adulte ou même son épouse.

La révolution proclame l’égalité entre enfants naturels et enfants légitimes.

Pour rappel, les 2 premières républiques, certes éphémères, ont eu du mal à imposer leurs valeurs laïques et sociales.

C’est Vichy qui rétablit la prééminence de la famille en en faisant la seule représentation politique de la société à travers une myriade d’associations familiales. On connaît le triptyque « travail, famille, patrie » substitué à la devise républicaine ! Je ne m’étends pas…

Le CNAFAL a été créé en 1965 par d’anciens résistants et déportés dont certains issus de la Dordogne (terrain de résistance dès 1943). Ils ont créé la première association familiale laïque dès 1947, à partir du moment où le Général de Gaulle substitue aux structures vichystes l’UNAF, institution nationale des associations familiales, subventionnée et contrôlée par l’État.

Notre entrée à l’UNAF n’est pas bienvenue, mais, puisqu’« institution de la République », les conservateurs, largement majoritaires, ne peuvent juridiquement s’y opposer.

Deux hommes, deux résistants en sont les promoteurs : Lucien Bonnet et André Fortané.

Il s’en est suivi des combats essentiels : loi sur le divorce par consentement mutuel, loi sur la protection des enfants, loi sur l’égalité entre enfants naturels et enfants légitimes, loi sur l’égalité homme/femme, loi sur la reconnaissance du mariage homosexuel, et le CNAFAL a fortement soutenu et parrainé l’Association des parents gays et lesbiens (APGL) au conseil d’Administration de l’UNAF en tant que membre à part entière et de droit.

Aujourd’hui, la violence patriarcale se perpétue sur les femmes et les enfants (120 féminicides en 2024). Aujourd’hui un vent mauvais souffle en faveur des intégrismes, des idéologies dominatrices et impérialistes.

Le combat pour une éducation laïque est toujours et plus que jamais devant nous, ainsi que le combat républicain, sur fond de la montée des extrêmes.

J’ai fait allusion à la période sombre de Vichy. Je ne peux m’empêcher de faire référence au grand historien américain, Robert Paxton, lequel, dans son histoire de Vichy, fait la démonstration que ce régime sur le plan économique avait été le plus libéral de l’histoire de France… !

Le tournant libéral économique de notre pays, depuis 25 ans, coïncide avec la progression continue du FN devenu RN.

Cette vague libérale déferle depuis les États-Unis sur l’Europe. Les premières violences initiées par Trump sont à prendre au sérieux et, avec son compère Musk, il se permet de financer les mouvements d’extrême-droite en Europe. Le racisme et la ségrégation sociale reviennent en force (abandon de la politique de la ville…). Pour nous laïques, l’heure est à la résistance et à l’union.

Jean-Marie Bonnemayre,
Ancien président du CNAFAL de 2005 à 2018,
Actuellement, membre du Bureau.

 Autorisation de découvert bancaire : les règles vont évoluer en 2026 

<< L'autorisation de découvert bancaire sera davantage encadrée à compter du 20 novembre 2026. De nouvellesexigences seront notamment mises en place pour les découverts de moins de 200 et/ou d'une durée de moins d'un mois. Ces nouvelles dispositions font suite à la transposition d'une directive européenne dans le droit français

Lorsque vous êtes en situation de découvert bancaire, la banque qui gère votre compte peut continuer à le faire fonctionner; elle autorise notamment le paiement d'autres opérations (un prélèvement, etc.), alors que la provision d'argent n'est pas suffisante. Il s'agit d'une tolérance ponctuelle de la part de votre banque. Cette dernière peut autoriser un découvert de façon exceptionnelle et sans accord préalable; pour cela, vous devez effectuer la demande de découvert en vous rendant en agence ou en adressant un courriel ou un courrier à votre banque. Vous pouvez également prévoir avec elle une autorisation de découvert dans la convention de votre compte bancaire

Actuellement, lorsqu'une demande de découvert est réalisée pour un montant égal ou supérieur à 200 et/ou pour une durée de plus d'un mois, votre banque est dans l'obligation d'effectuer une analyse de votre solvabilité

Une directive du 18 octobre 2023 en provenance du Parlement européen et du Conseil, transposée dans le droit français à compter du 20 novembre 2026 via une ordonnance, élargit cette obligation d'analyse aux découverts de moins de 200 et/ou d'une durée de moins d'un mois

L'évaluation de la solvabilité sera proportionnée à la durée et au montant du découvert, comme c'est déjà le cas pour les découverts égaux ou supérieurs à 200 et/ou d'une durée de plus d'un mois. La consultation du fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers sera notamment facultative lors de l'analyse de solvabilité, pour ces découverts inférieurs à 200 et/ou d'une durée de moins d'un mois

Les autorisations de découvert mises en place avant l'entrée en vigueur de l'ordonnance (20 novembre 2026) ne seront pas affectées par les nouvelles dispositions

Rappel : Une autorisation de découvert n'est pas automatique, et il n'existe pas de droit au découvert bancaire. Votre banque n'est jamais obligée d'accepter que votre compte devienne débiteur. Une fois le découvert autorisé, vous n'avez pas besoin de demander une autorisation à chaque utilisation. Cela sera encore le cas avec les dispositions entrant en vigueur le 20 novembre 2026

À savoir: Le découvert bancaire est payant. La banque vous facture des frais, appelés agios (la convention de compte peut prévoir l'absence d'agios pour des découverts occasionnels d'un montant limité). Le dépassement du découvert autorisé entraîne des frais supplémentaires

Quels sont les éléments analysés dans le cadre de l'évaluation de solvabilité

L'ordonnance transposant la directive du Parlement européen et du Conseil précise les éléments qui peuvent être analysés dans le cadre de l'évaluation de votre solvabilité. Parmi ces éléments

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vos revenus ou d'autres types de ressources

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vos actifs et passifs financiers

vos charges

L'ordonnance de transposition de la directive européenne précise par ailleurs que les informations précontractuelles délivrées par les banques à leurs clients demandant un découvert doivent être << claires et compréhensibles ». Il s'agit notamment des informations relatives au coût total des frais et au taux annuel effectif global (TAEG). Des décrets et arrêtés doivent encore être publiés pour préciser les modalités d'application des dispositions de l'ordonnance »

Les virements bancaires plus sécurisés grâce à une nouvelle étape de vérification 

Depuis le 9 octobre 2025, les banques ont mis en place un système de vérification du bénéficiaire. Cette nouvelle réglementation européenne vise à sécuriser les virements bancaires

<< Ce nouveau dispositif de vérification du bénéficiaire, ou VoP (Verification of Payee), est déployé conformément au Règlement européen 2024/886 par les prestataires de services de paiement (banques

établissements de paiement ou de monnaie électronique), dans toute la zone euro. Il est gratuit et vise à protéger les usagers

Son objectif : renforcer la protection contre les fraudes, notamment l'usurpation d'identité ou la manipulation de RIB, mais aussi réduire les erreurs de saisie au moment de l'ajout d'un bénéficiaire

Il permettra de vérifier que le nom du bénéficiaire renseigné par le client correspond bien à l'IBAN du compte destinataire du virement. Quand un particulier effectuera un virement (instantané ou classique) depuis son compte en banque, sa banque pourra interroger automatiquement, en temps réel, la banque du bénéficiaire pour vérifier la concordance. Le client sera informé du résultat de la requête afin de confirmer, corriger ou annuler son opération. Il conserve la liberté d'exécuter son virement, mais en toute connaissance de cause. La banque lui transmettra l'un de ces résultats

concordance exacte entre nom et IBAN: le virement est exécuté

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non-concordance entre le nom et l'IBAN: vous êtes informé avant l'exécution du virement

concordance partielle (nom proche mais pas identique à celui du compte destinataire) : la banque vous indique le nom associé à l'IBAN afin que vous décidiez ou non d'effectuer le virement

vérification impossible: problème technique, banque du bénéficiaire non adhérente ou ne répondant pas... La Banque vous informe que le contrôle n'a pas pu être effectué. Vous pouvez alors soit abandonner soit décider de continuer votre virement

À savoir: Lorsque vous effectuez un virement bancaire en ligne, il est recommandé d'utiliser des noms complets et exacts (sans tournure familière) »

Sources: